"Hein?! Tu repars à New York ? Mais ça fait combien de fois déjà?"
"T'en a pas marre de cette ville, tu l'as connais pas encore?"
"Tu sais, il y a d'autres villes?"
Répondons donc à ses trois questions entendues plusieurs fois chacune avant de partir.
J'avais connu l'Anse Tarare lors de mon premier séjour au siècle dernier (c'est fou ce que ça paraît loin dit comme ça), un petit coin de paradis reculé sur la route de la Pointe des Châteaux, loin des touristes de Sainte-Anne et Saint-François.
Tarare a une particularité: sa plage est la seule de Guadeloupe où le naturisme est toléré.
J'aime bien le naturisme. Pas besoin de réfléchir à quel maillot de bain porter. Slip ou boxer, aucun d'eux ne laissera sa marque sur ma peau.
J'aime un peu moins les naturistes qui viennent vous parler attributs aux vents. Mais j'arrive assez bien à faire abstraction de ces petits désagréments. Etre nu me donne l'impression d'être seul, comme à la maison.
Outre les joyeux naturistes, Tarare est aussi un lieu fréquenté par les pédays qui viennent ajouter un peu de piment dans ce cadre idyllique de décontraction absolue.
Il ne faut pas croire que je me suis contenté de faire la dorade sur les plages de Grande Terre. Ces vacances en Guadeloupe ont également été l'occasion de tester mon aptitude à la survie en milieu hostile.
Sur Basse-Terre, deux survivants ont échoué...
Journée de préparation:
- Les Chutes du Carbet
Tranquille. Ça monte gentiment. Une promenade pépère jusqu'aux célèbres chutes. Arrivés aux pieds de celle-ci, petit barbotage.
(Epreuve de confort ratée pour avoir traîné autour du Grand Etang: Nous sommes dimanche début en d'après-midi et tous les restos de Basse Terre sont fermés. Nous nous dirigeons vers la seconde étape avec juste un sandwich dans l'estomac)
- La Soufrière
Ça commence tout doucement. Et puis passé le premier plateau, les choses commencent à se gâter sur l'autre versant du volcan. Une averse vient détremper le sol et lustrer les rochers. Faut faire gaffe où on pose les pieds. Le dernier tronçon est plutôt raide et une délicieuse odeur de souffre vient chatouiller les narines. Mais une fois au sommet, la vue sur les cratères fumants vaut vraiment l'effort. La descente est tout aussi périlleuse (léger grain et roches glissantes) avec un brouillard intense pour corser le tout.
(Epreuve de confort réussie : les survivants peuvent profiter d'une baignade dans une source d'eau chaude)
Aujourd'hui c'est le grand jour.
Une des raisons qui a fait que j'ai repoussé mon voyage annuel à décembre était mon envie de faire du patin à glace dans le carré du Rockefeller Center.
Et bien c'est chose faite!
J'arrive de la 5ème avenue. L'allée centrale est bordée d'anges musiciens à trompettes et me mènent jusqu'au carré central. Je règle l'entrée et la location des patins, et c'est parti pour 90 minutes de bonheur.
Ma-gique! Et complètement irréel!
Impression que les buildings du Rockefeller Center tournent autour de moi...
Le beau patineur qui tourne depuis tout à l'heure devant moi n'y est absolument pour rien, mais une certaine raideur est venue confirmer ce trop-plein de joie! On a de ces réactions parfois...
Nous redoutions d'avoir choisi la mauvaise période pour visiter le Sri Lanka. Mai est le mois de la mousson. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à des pluies torrentielles interminables. La mousson ici s'apparente davantage à un orage tropical. Il tombe des cordes pendant trente minutes, histoire de rafraîchir un peu l'atmosphère puis le soleil revient.
Pendant plusieurs jours nous l'avons attendu cette pluie qui viendrait nous rafraîchir. Des pointes à 36 degrés, faut pouvoir quand même. On nous informe que la mousson a été assez importante la première quinzaine de mois. Maintenant, les reliquats sont plus hasardeux. Peut-être le soir...
Et puis à mi-séjour, l'averse est tombée. Pas de quoi nous détremper, juste de quoi perdre deux ou trois petits degrés. L'atmosphère est encore plus humide.
Un peu avant 8h00. Une brume légère flotte encore sur la vallée. Pourtant le soleil est déjà haut. Il faut dire que proche de l'équateur, l'astre céleste semble toujours au zénith. La chaleur est déjà pesante et l'humidité perceptible sans le moindre doute possible.
Les petits parcs des rizières s'étendent à perte de vue sous nos yeux. Délimités par de larges bordures de boues afin de conserver un maximum d'eau. Des petites piscines où la plante pourra se développer et produire la base même de l'alimentation cinghalaise.
Il a une croûte en cuir, des pages en coton et une lanière pour le fermer.
Il y avait longtemps que j'avais envie de rassembler dans un album les "plus belles" photos de mes voyages, en tout cas, celles qui me touchent. Après une interminable sélection dans mes archives et quelques heures à fixer les photos sur les pages, c'est chose faite.
Les six séjours à New York, Madrid, Venise, Bangkok, Chiang Mai et Ko Samet, le Sénégal, San Francisco, la République Dominicaine, Glasgow, la Guadeloupe, la Mer Rouge...
Il reste de la place pour Malaga et Prague...
Et peut-être un jour prochain le Japon, l'Australie, l'Inde, le Mexique...
Une de mes webcams préférées est celle qui se trouve à Times Square. Elle est localisée au-dessus de la porte d'un magasin de souvenirs à côté du restaurant TGI Fridays. Nous étions passé avec Jièm quelques jours plus tôt, histoire de vérifier si elle était bien visible. Et bien ouaip, pas de problème, repérée immédiatement. En fait, elle ressemble davantage à une caméra de surveillance qu'à une webcam. C'est pour ça que personne ne la remarque.