La photo de ma semaine #37

La Vie du Christ, par Keith Haring

 

À chaque fois que je passe à proximité de l’Église Saint-Eustache, si je ne suis pas pressé par la pendule, je fais souvent un saut rapide dans la Chapelle Saint-Vincent-de-Paul pour admirer ce triptyque de Keith Haring.

Creusé dans l’argile, puis fondu de bronze recouvert d’une patine à l’or blanc, il fut achevé en 1990, 15 jours avant le décès de l’artiste. Amoureux de Paris, une de ses dernières volontés était qu’une de ses œuvres soit offerte à la ville. Sa fondation fit don d’un des neuf exemplaires de ce retable en 2003 et Bertrand Delanoë choisit Saint-Eustache pour l’exposer.
[plus d’infos et analyse de l’œuvre ici]

Grâce à ce triptyque, j’ai découvert tout un pan de la vie de Keith Haring que je ne soupçonnais pas malgré ma fanitude. Si le mécréant que je suis a d’abord été déçu, cette œuvre m’a fait comprendre qu’il était possible d’être croyant et homosexuel, d’avoir un lien profond avec la religion et l’Église malgré tout…
Il ne suffit pas de réclamer de la tolérance pour soi, il faut aussi savoir l’accorder à autrui. Amen !

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