Yann Orpheus Blog

X/Twitter, Mastodon, Bluesky… Et maintenant Threads, dernière plateforme de microblogging issue des entrailles de Meta et couplée avec leur application Instagram… Même si j’ai eyerollé ma race 🙄  à la nouvelle , j’avoue avoir tout de même suivi le processus de tapotage des doigts sur l’écran de mon téléphone pour ouvrir un énième compte. Comme ça, sans trop y réfléchir, un peu comme on va faire pipi le matin au saut du lit. Mais pourquoi me direz-vous ? Mais oui, why, why, why ? Pourquoi diable ? Suis-je masochiste à ce point ? Par curiosité évidente d’une part. Et aussi parce que j’ai sur Instagram des amis IRL qui ne sont nulle part ailleurs… Je passe rapidement sur mes premières impressions de Threads, ce n’est pas l’objet de ce billet. En bref, j’y perçois déjà tous les travers d’Instagram… On verra bien comment évolue le machin et le comportement de ses utilisateurs surtout…

Ça commence à faire beaucoup de plateformes de microblogging là.
De la même façon que selon ma théorie du « plus on a de followers, moins on les lit », j’imagine déjà que plus on a de plateformes d’expression, moins on a de temps pour parcourir l’intégralité de ses timelines.
La multiplication des plateformes de microblogging ne va-t-elle pas ainsi créer leur propre perte ? 🤔 
J’ai déjà tendance à observer qu’elles sont devenues essentiellement des lieux où des petits groupes d’habitués papotent entre eux aux yeux de tous. Il y a comme un truc que je ne saurais définir précisément qui a disparu. Je ne sais pas. Je ne suis même pas certain d’être très clair là-dessus. Anyway, passons...

Pour ce qui est de mes publications, je crois que je vais poursuivre en 2024 ce que j’ai entamé cette année. À savoir : privilégier cet espace. Déjà parce que c’est un endroit qui m’appartient et qui n’est pas dépendant des crises d’égo, de croissance et de rentabilité d’un quelconque Mogul, ou encore de la générosité et du temps d’un bénévole indépendant susceptible de passer à autre chose du jour au lendemain...
À une époque où tout fout le camp, j’aime bien l’idée de pouvoir préserver mes petits mots insignifiants. De garder la main et la propriété sur mes billevesées. Certainement mon côté hoarder et control freak. 🤪
Je vais donc continuer à bloguer ici tout en postant photos et petites pensées diverses et variées. Un simple lien sur les différentes plateformes pour faire l’interface avec vous et basta cosi...
J’aime bien ce principe d’être plus discret dans un monde où on crie toujours de plus en plus fort dans une quête inlassable de toujours plus de notoriété.
Ce processus me donne en outre une impression de liberté. J’écris ici sans recherche de visibilité ou de likes. Je n’ai même plus de statistiques de lecture ! Je n’ai ni à policer mes propos pour ne pas perdre de followers, ni à faire des œillades pour en gagner. J’ai l’impression aussi de donner une liberté aux personnes qui me suivent sur les réseaux. J’y poste un lien et hop, libre à chacun de venir voir ce que je raconte ou de me zapper en scrollant sur ce que raconte autrui. No hard feeling ! Cela me semble aussi moins intrusif que de flooder les timelines à chaque fois que quelque chose me passe par la tête. Par ailleurs, en cas de discussion polémique ou de bavardages qui s’éterniseraient, les commentaires ici ne cassent pas les noix de celleux qui n’en auraient rien à carrer. Win-win de tranquillité pour tout le monde en somme. 😎☯️

Voilà… Voilà…

Après trois ans d'écriture, est-il aisé de passer du statut de blogueur à celui de spectateur ? Comment gérer l'absence de cet exutoire qu'offre internet ? Aurais-je besoin d'un patch pour m'aider à tenir ? Quelques-unes des questions qui se posaient alors.

Lendemain de fermeture.
Je ne sens pas d'état de manque. Normal c'est tout frais. Les réactions me touchent.

Ce qu'il y a de bien avec les rideaux, c'est qu'on peut les baisser.
Tout en gardant la possibilité de les lever à nouveau.

Je ne dis pas adieu. Juste au revoir.
Je ne ferme pas. Juste je m'absente.

Bientôt deux ans que j'écris ici et mon interface a conservé son look de la première heure. C'est vieux deux ans pour un blog et pas terrible pour un graphiste.
Il y a bien une raison à cela. Je n'étais plus trop motivé et chaque mois qui commençait, je le pressentais comme étant peut-être le dernier. Pourtant, de fil en aiguille, je continue. Sauf que plus les semaines passaient, moins je pouvais le voir en peinture...

Un ravalement de façade s'imposait donc.

Voilà un peu plus de 7 mois que j'écris sur ce blog. Ce billet est le 269ème.
J'y parle de pleins de choses, sans pour autant aller dans l'analyse profonde philosophique. Je laisse cela à ceux qui maîtrisent le domaine. J'y parle d'épisodes de ma (petite) vie, d'un peu de culture (ciné, zik, expo...), de politique et de la vie en société, de voyages (j'aimerais en avoir toujours plus à raconter...) et aussi d'homosexualité (parce que cela fait partie de mon identité) et occasionnellement de religionS (parce qu'elleS influent sur le quotidien de chacun - et donc par extension sur le mien).
Mon style est plutôt relâché. Je ne suis pas en quête d'un prix littéraire et j'écris comme je parlerai à un ami. Certains se tordent à trouver la belle phrase, pour d'autres les belles tournures viennent naturellement. Je préfère le naturel, et tant pis s'il n'y a pas de belles envolées prosaïques. Je laisse libre cours à ma pensée et mes doigts parcourir le clavier.En 269 billets, il m'est arrivé d'avoir de sérieux coups de gueule. Socio-politique entre autres. Il m'est arrivé d'avoir des positions pas toujours très politiquement correctes. Deux fois seulement, j'ai été confronté à des commentaires plutôt agressifs. Je constate qu'à chaque fois, ils étaient liés à des billets ayant une thématique religieuse.