Yann Orpheus Blog

Et hier matin...
Alors que je prenais plaisir à cette toilette auriculaire, j'ai été pris d'une décharge de plaisir. Un éclair qui vous parcourt l'échine. Rhâââ. J'en ai perdu l'équilibre au point de devoir lâcher prise en m'appuyant de la main sur le mur.
Je ne parle pas de l'agréable frisson que l'on peut ressentir suite au passage d'une langue habile et farfouilleuse. Non, non, madame. Pas celui-là. La grosse secousse sur l'échelle de Richter.
Un orgasme, un vrai ! Oui, ça en avait l'intensité !
Aurais-je un clito au fin fond de mes cavités auditives ?

Remis de mes émotions, j'ai immédiatement entrepris une nouvelle pénétration. Vous pensez bien. Fichtre, j'ai honte. La journée n'est pas commencée que j'en suis déjà à me masturber le conduit auditif! C'était fort agréable, mais impossible de remettre la main, enfin le coton-tige sur la fameuse zone déclencheuse. J'ai fouillé, trituré, variant les intensités, le rythme et la pression. Malgré cette frénésie, impossible de retrouver ce foutu Point G. J'ai alors partagé la détresse de celles (et ceux!) qui soumis aux assauts de l'autre attendent en vain le plaisir.
Frustration de l'échec !

J'ai néanmoins pris la route vers le boulot le sourire aux lèvres, telle une jeune jouvencelle déniaisée. On devait lire sur mon visage ma découverte du Graal. Dorénavant, quand une amie me lancera qu'elle est plutôt vaginale ou clitoridienne (nous avons de très hautes conversations), plutôt que de répondre (selon l'humeur) par un toujours très distingué 'glandal' ou 'anal', je crierai fièrement que je suis aussi auriculien!
Je repensais également à une conversation féérique où je disais que je pouvais prendre l'injurieux "va te faire enculé" comme un compliment. Et bien on pourra désormais me lancer également un "va te faire auriculé !"

Post-scriptum : Allez, trêve de bêtise. Il est tard, au dodo.
C'est que je dois être en forme demain matin si je veux me goder les oreilles !