De profundis

A l'heure où le vrai s'estompe,
Quand veille et jour se mélangent,
Un songe qui ne détrompe
La mélopée des phalanges.
Là, paisible et solitaire,
N'en faire alors qu'à sa guise
En des endroits délétères ;
Du moins c'est ainsi qu'ils disent.
De profundis, de doux délices
De profundis, deux fois cinq dix

A l'heure où les sortilèges
Volent de l'alambic subtil,
Ne voir aucun sacrilège
D'une jubilation tactile.
D'un doigt tombe la citadelle,
L'un après l'autre ils s'immiscent
Sur le chemin qui ruisselle,
Et se frayent dans l'orifice.
De profundis, de doux délices
De profundis, deux fois cinq dix

De profundis clamavi ad te,
Vient le spasme qu'on n'a dominé.
Il n'aura fallu qu'un rien de méthode
Pour se surprendre à clamer "Oh my God!"

NotaBene :
Ce billet a été initialement publié sur la première version du blog.

Ce billet a reçu les commentaires suivants :

Le Citadin :
C'est le dernier single de Mylène ?? :D

dom :
Wow !!
Gaffeur, névrosé ET poète...
Quel programme dis donc !
"D'un doigt tombe la citadelle,
L'un après l'autre ils s'immiscent"
"De profundis, de doux délices
De profundis, deux fois cinq dix" eek
Une question, heu... c'est combien au maximum ? gne
oué, ok, je sors, ppffff !

alain :
Apres le magnifique con d`Irene d'Aragon voici le De Profundis d'Orpheus
Bravo le poete - Et bon die de Rio

orpheus :
LeCitadin > Rhaaa! Et toujours la même référence qui tombe à chaque fois que j'écris un truc... Pétasse ! clin d`oeil
Dom > Je ne vois pas du tout de quoi tu parles! eek
Alain > D'un extrême à l'autre donc ! lol
Bon là, c'est un petit peu exagéré tout de même.

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