— J’en peux plus de S____. Jamais vu un lèche-cul pareil ! 😠
— Ah oui ?! 😏
— Yaaaaaann ! 😑
— Oui ? C'est moâ ! 😇
« Voilà ! On a la preuve que les extra-terrestres existent ! Parce qu’il y a certainement eu enlèvement de Claire Hédon hors de la planète Terre. Avec tout ce qu’il se passe en France, ce n’est pas possible qu’une Défenseure des Droits garde le silence comme elle le fait. Sûr, si je pointe mon télescope vers Mars, je la vois passer ! »
#MonPèreCeGaucho
Il me tchue ! 🤣
Je ne pense pas avoir déjà pris position publiquement sur ce conflit universel.
Alors oui, j'ose l'écrire ici sans ambages : Complètement #TeamRoss. THEY WERE ON A BREAK !!!
Généralement, j’évite comme la peste l’onglet par défaut de Twitter intitulé « Pour vous ». Celui-là même où l’algorithme n’en a cure de mes choix d'abonnement et présume de ce qui est supposé me plaire. Je n’ai généralement le temps de lire que quelques mots du premier tweet affiché que mon doigt a déjà swippé sur ma timeline choisie. Mais l'autre jour, j’avoue que mon regard a été accroché par ce « sucer des mecs » et j’ai pris le temps de lire le reste. Et là, la fraicheur et la candeur de cette pensée livrée en pâture au public m’ont déclenché le fou rire du jour. 😂
Après avoir repris mes esprits, j’ai immédiatement pensé « Toi, mon coco, attends-toi à ce que les pédays coincéducs, proutprouts ou de droite (* rayez les mentions inutiles ! Plusieurs choix possibles, ce sont souvent les mêmes…) te tombent dessus… ». Alors j’ai lu les réponses reçues par ce garçon… Et ça n’a pas raté. Comme prévu… En gros « Olala, tu réduis l’homosexualité aux backrooms, olala, c’est pas vrai, c’est maaaaal. Olala, en plus tu te vantes de tromper ton copain... Olala ! ». Je m’épargne un copier-coller, vous n’avez qu’à cliquer sur le visuel du tweet si une curiosité masochiste vous titille…
J'allais poursuivre ailleurs mes lectures quand j'ai pensé qu'il fallait peut-être envoyer un petit mot amical à ce Benjamin, ne serait-ce que pour le soutenir dans ce brouhaha de bien-pensance mal placée. En plus, il dit plus tard que le dîner en question était un Colombo de Poulet. C'est donc forcément quelqu'un de bien ! 😉
Il y a 10 ans, le 23 avril 2013, l'Assemblée nationale adoptait définitivement, après son passage au Sénat, la loi sur l'ouverture du mariage à tou.te.s, après des mois de débats houleux, d’une violence telle que nos vies en seront certainement marquées à jamais.
Oui, cette bataille a été un calvaire à vivre, mais au moins, elle est passée par la grande porte de la Démocratie, en respectant le processus des lois à l’assemblée comme au sénat. C’est aussi ce qui lui donne cette force, qu’elle n’aurait probablement pas eue avec un recours au 49.3.
Pour cet anniversaire, l’Institut National de l’Audiovisuel a eu l’excellente idée d’interviewer Christiane Taubira, chef d’orchestre incontestable de cette symphonie législative en arc-en-ciel majeur.
Son regard sur les débats et manifestations de l’époque est toujours aussi percutant, à fleur de peau. Sa parole s’enflamme au souvenir, jusqu’à une émotion touchante qui m’a donné la chair de poule. 🥲
Alors oui, certains ont la dent dure la concernant. À tort ou à raison, peu m’importe. Après tout, qui peut se targuer d’être irréprochable tout au long de sa vie ou carrière. Je préfère, de mon côté, rester sur la note de la gratitude. 👍
De la même façon, mon sentiment reste inchangé pour les politiques du camp adverse. Peu m'importe qu'ils aient présenté des excuses, peu m'importe du pink washing ou de la sincérité des dites excuses, je suis incapable encore de pardonner, et je ne pense pas le pouvoir un jour.
L'assemblée pendant les débats sur l'ouverture du mariage à tous.
Le 12 Février 2013, à 16h58 les députés de l'Assemblée Nationale ont adopté
par 329 voix contre 229 et 10 abstentions le projet de loi
visant à ouvrir le mariage et l'adoption aux personnes de même sexe.
Quand la question se pose (ou est posée), c'est qu'il y a un problème.
Idéalement, elle ne se pose pas. Tout roule, c'est une évidence.
Mais parfois la curiosité fait que... Il peut alors y avoir problème...
Du coin de l'oeil, je le regarde se préparer dans sa combinaison de plongée. Waou, comment ça lui va trop bien à mon homme. Allo Hollywood, si vous avez besoin d'un superhéros pour une prochaine adaptation, j'vous le prête. On me parle mais je suis trop absorbé pour écouter. Je souris, bêtement. Une mimique qui semble dire, "tu ne perds rien pour attendre. On rentre et c'est la fête au slip". La matinée passe. L'après-midi aussi. Et le désir monte. Une idée fixe qui vous accapare l'esprit...
Piments antillais
Sauf que de retour au bungalow, il faut attendre encore. Mon homme s'est mis en tête de préparer le repas du soir. Un colombo. Et comme ce plat doit mijoter longtemps... Il a trouvé tous les ingrédients et aromates, dont ces fameux piments qu'il m'a fait gouter cru dans le magasin. "C'est le doux celui-là, non ? Mouais, il est fade. On va prendre le fort". Ils ont l'air inoffensif comme ça. Mais pourtant. Et le vert plus que le rouge, bizarrement d'ailleurs. La nature est en infraction avec les codes couleurs usuels !
Pendant ce temps, je barbotte dans la piscine, histoire de l'aguicher un peu qu'il se presse.
Enfin, il m'appelle pour que je goute à la sauce. Hmmm, c'est bon et cette sensation de brulure de la langue, j'adore... Les deux piments verts hachés par les mains viriles et expertes de mon homme me poussent aux limites de ce que peuvent endurer mes papilles gustatives. Je vais me régaler.
Jugeant avoir patienté plus que de raison, je l'attrape par la ceinture de son bermuda et l'entraine dans la fraicheur de la chambre climatisée. "Hé minute, je baisse le feu et je me lave les main !". Viiiiiiiiiiiiiiite !
La petite a des goûts qui varient. Alors que pour moi, c'est invariable, le steak sera toujours saignant dans mon assiette, pour elle, cela dépend aussi de l'accompagnement. Je vais lui demander quelle cuisson elle désire, elle me demandera ce qu'il y a pour aller avec. Je lui dirai des haricots blancs, elle me répondra "à point".
"- Margot ! Ta viande ? Tu la veux comment ?"
Pas de réponse.
"- Margot ?"
Toujours rien.
J'éteins la plaque et quitte la cuisine.
A l'heure où le vrai s'estompe,
Quand veille et jour se mélangent,
Un songe qui ne détrompe
La mélopée des phalanges.
Là, paisible et solitaire,
N'en faire alors qu'à sa guise
En des endroits délétères ;
Du moins c'est ainsi qu'ils disent.
De profundis, de doux délices
De profundis, deux fois cinq dix
Dans le jardin de la Pension BelArgent, LeCitadin termine son verre de Brandy d'un seul trait et s'apprête à le remplir de nouveau. Mais n'ayant pas perdu sa bonne éducation légendaire, il commence par verser une bonne giclée d'alcool dans celui d'Orpheus assis à côté de lui.
"Oulà, tout doucement, je n'ai plus vingt ans..."
- Et il y a longtemps que tu n'en as plus soixante-dix, ma vieille !
- Pam, tu n'es qu'une vieille morue !
- Oh, il y a bien longtemps qu'on ne m'a pas appelé comme ça.
- Pam ou vielle morue ?
- Pam, enfin! Salope !
- Jièm m'appelait ainsi. Mais chez lui, c'était un compliment.
- Ah bon, il t'appelait Pam ?
- Mais non..."
Qui dit nouvelle société, dit également nouveaux collègues et découvertes de chacun. Dans des services où les rapports humains sont exceptionnellement conviviaux (je n'ai jamais vu ça à ce point d'ailleurs !), chacun y va de sa petite histoire privée à la pause café, au resto le midi ou autour d'un verre amical à la fin de la journée.
Depuis le mois de juillet, je me suis peu à peu découvert auprès de certains.
