jeudi 9 novembre 2006

De profundis

A l'heure où le vrai s'estompe,
Quand veille et jour se mélangent,
Un songe qui ne détrompe
La mélopée des phalanges.
Là, paisible et solitaire,
N'en faire alors qu'à sa guise
En des endroits délétères ;
Du moins c'est ainsi qu'ils disent.
De profundis, de doux délices
De profundis, deux fois cinq dix

Lire la suite...

mardi 24 octobre 2006

La Pension BelArgent

Dans le jardin de la Pension BelArgent, LeCitadin termine son verre de Brandy d'un seul trait et s'apprête à le remplir de nouveau. Mais n'ayant pas perdu sa bonne éducation légendaire, il commence par verser une bonne giclée d'alcool dans celui d'Orpheus assis à côté de lui.
"Oulà, tout doucement, je n'ai plus vingt ans..."
- Et il y a longtemps que tu n'en as plus soixante-dix, ma vieille !
- Pam, tu n'es qu'une vieille morue !
- Oh, il y a bien longtemps qu'on ne m'a pas appelé comme ça.
- Pam ou vielle morue ?
- Pam, enfin! Salope !
- Jièm m'appelait ainsi. Mais chez lui, c'était un compliment.
- Ah bon, il t'appelait Pam ?
- Mais non..."

Lire la suite...

mercredi 4 octobre 2006

Sortie de placard

Qui dit nouvelle société, dit également nouveaux collègues et découvertes de chacun. Dans des services où les rapports humains sont exceptionnellement conviviaux (je n'ai jamais vu ça à ce point d'ailleurs !), chacun y va de sa petite histoire privée à la pause café, au resto le midi ou autour d'un verre amical à la fin de la journée.
Depuis le mois de juillet, je me suis peu à peu découvert auprès de certains.

 

Lire la suite...

jeudi 24 août 2006

Les préjugés ont la vie dure

Brrrr… ça caille ce matin!
Heureusement, en m’approchant du kiosque à journaux près du métro, j’aperçois la couv’ du dernier Têtu placardé dessus. Voilà de quoi me réchauffer!
Petite surprise, ce n’est pas le vendeur habituel mais une femme musulmane portant un voile noir sur les cheveux. Je vais pas me dégonfler pour autant, quitte à prendre une fatwa en travers des gencives. Allez hop, «bonjour bonjour» et je pose le magazine sur le comptoir. J’ouvre ma besace, sors un billet de 5 en scrutant au passage les yeux de la vendeuse en quête d’un signe de désapprobation. Ça me fera toujours quelque chose à raconter sur mon blog. Voilà quinze jours que je fais l’impasse sur les témoins de Jévéor qui squattent l’entrée du métro, elle, je vais pas la rater…

Lire la suite...

mercredi 26 juillet 2006

La double vie

C'est le dossier de Têtu-plage qui m'a fait songer à cette histoire que je n'ai pas encore racontée ici (enfin, je crois...). Et puis aussi, Paris est parfois bien petite et la semaine dernière, le métro est devenu le théâtre d'une rencontre inattendue...
Flash-back de dix ans (manandedieu... déjà! Putain, chuis vieille...)

Lire la suite...

dimanche 25 juin 2006

Margot à la Gaypride

" J'ai un Papa sérieux et un autre un peu foufou. J'aime bien quand ils sont tous les deux à la maison. Mais quand PapaJièm part le week-end, je sais que PapaOrpheus va me consoler. Il trouve toujours des bêtises pour me faire rire.
Hier, il a ouvert mon placard et m'a dit que je pouvais m'habiller comme je voulais parce qu'on allait à la marche des homos. Il m'a même acheté du maquillage mais je ne veux pas en mettre. Ce n'est pas de mon âge. PapaOrpheus était déçu alors pour lui faire plaisir, je me suis habillée tout en bleu. Je sais qu'il aime le bleu.
On a pris le métro avec TataDrinou et Killian. Pfff, j'aime pas quand Killian il est là. Papa m'oublie et il joue avec lui. Papa il a poussé un peu vite la poussette de Killian et il a pleuré. Papa était triste, mais pas moi, parce que comme Kikou boudait, Papa est revenu vers moi. Je veux pas de petit frère!

Lire la suite...

mardi 4 avril 2006

Margot et la Grande Question

Dans le canapé, j'ai les yeux rivés sur le poste de télé. Dans ce "Procès de Bobigny" qui relate la première victoire dans la lutte pour l'avortement, le monologue de Sandrine Bonnaire devant ses juges m'a déjà resserré la gorge. Un téléfilm de qualité comme on aimerait en voir plus souvent. J'ai du mal à croire que tout ceci date d'il y a à peine plus de trente ans. Et dire qu'il y en a encore aujourd'hui qui remettent en cause ce droit... Anouk Grinberg, magnifique dans le rôle de la vénérable Gisèle Halimi me touche au plus haut point. Quelle femme! Et quelle actrice! Mais pourquoi tourne-t-elle si peu?

/o\ [mode imagination on]

Lire la suite...

jeudi 23 février 2006

Les garçons dans les vestiaires

Hier, comme chaque mercredi soir, je vais suer au club de sport. L'occasion de me rincer les mirettes dans les vestiaires diront certains. Mais non, le poids de l'homo-tapetus pèse tellement dans la balance des clichés que j'ai toujours peur qu'on me remette à ma place vite fait bien fait. Alors, lorsque je pénètre dans la moiteur de ce lieu à l'odeur acre de transpiration et de vieille basket, je commence par descendre ma voix d'une octave pour dire "bonsoir" à ceux qui s'y trouvent, je chasse le moindre rictus extasié de mon visage (on n'est pas au marché et les soldes sont terminées d'ailleurs) et m'accorde une minute chrono pour quitter mon jean et enfiler mon short et tshirt.

Ce qui ne m'empêche pas d'observer deux trois choses du coin de l'oeil. Je peux donc vous donner quelques détails sur les habitudes de ces messieurs dans les locker-room.

Lire la suite...

lundi 13 février 2006

Sono spiacente

A écouter La Môme Piaf chanter qu'elle ne regrette rien, je suis toujours admiratif. J'aimerai pouvoir en dire autant. Même si le texte de sa chanson porte principalement sur ce qu'on lui a fait, je ne peux m'empêcher d'élargir sur les actions dont je ne suis pas vraiment fier. Et là, je suis bourré de regrets.

/o\

Lire la suite...

vendredi 24 juin 2005

La bague au doigt

Je n'en avais pas parlé plus tôt, mais cette semaine rose est l'occasion de mentionner un petit événement du mois dernier. Et bien ça y est! Il m'a passé la bague au doigt au Sri Lanka!
Rhôôô, on se calme, rien d'officiel... Il n'y aura pas de mariage (oooups, pardon, de pacs, j'avais oublié qu'on n'avait pas le droit!). N'empêche que, ne serait-ce que pour le symbole, ça compte un peu quand même. Et puis merde, après bientôt six ans, je l'ai pas volé ce saphir, bordel !
Symbole de sincérité et de fidélité! Donc là, il est cuit, il n'a pas finit d'en chier avec moi!

Lire la suite...

- page 2 de 3 -