Hot and spicy

Du coin de l'oeil, je le regarde se préparer dans sa combinaison de plongée. Waou, comment ça lui va trop bien à mon homme. Allo Hollywood, si vous avez besoin d'un superhéros pour une prochaine adaptation, j'vous le prête. On me parle mais je suis trop absorbé pour écouter. Je souris, bêtement. Une mimique qui semble dire, "tu ne perds rien pour attendre. On rentre et c'est la fête au slip". La matinée passe. L'après-midi aussi. Et le désir monte. Une idée fixe qui vous accapare l'esprit...

Piments antillais

Sauf que de retour au bungalow, il faut attendre encore. Mon homme s'est mis en tête de préparer le repas du soir. Un colombo. Et comme ce plat doit mijoter longtemps... Il a trouvé tous les ingrédients et aromates, dont ces fameux piments qu'il m'a fait gouter cru dans le magasin. "C'est le doux celui-là, non ? Mouais, il est fade. On va prendre le fort". Ils ont l'air inoffensif comme ça. Mais pourtant. Et le vert plus que le rouge, bizarrement d'ailleurs. La nature est en infraction avec les codes couleurs usuels !
Pendant ce temps, je barbotte dans la piscine, histoire de l'aguicher un peu qu'il se presse.
Enfin, il m'appelle pour que je goute à la sauce. Hmmm, c'est bon et cette sensation de brulure de la langue, j'adore... Les deux piments verts hachés par les mains viriles et expertes de mon homme me poussent aux limites de ce que peuvent endurer mes papilles gustatives. Je vais me régaler.
Jugeant avoir patienté plus que de raison, je l'attrape par la ceinture de son bermuda et l'entraine dans la fraicheur de la chambre climatisée. "Hé minute, je baisse le feu et je me lave les main !". Viiiiiiiiiiiiiiite !

En moins de temps qu'il en faut pour occire une langouste, mon maillot de bain vole au travers de la pièce et les langues commencent à se mélanger. Des baisers à la saveur Colombo des Iles. La bouche de mon plongeur suit la ligne pileuse du nombril jusqu'à l'entrejambe. Sa cavité buccale se referme entièrement sur moi. Hmmm, quelle ardeur ! Le temps n'existe plus. Au loin, les oiseaux nous offrent leur ritournelle. De sa main, il accompagne le mouvement de ses lèvres. Je suis aux anges. Je profite encore un peu avant de basculer pour lui rendre simultanément la politesse en un yin yang apollonesque. Les fronts perlent malgré le climatiseur et les alizées qui soufflent dans les persiennes.
Torride !

Et puis progressivement, le cap du torride est franchi.
Oui, non, là ça chauffe vraiment ! Il a la bouche en feu ou quoi ?!?
Alors je comprends. Les mains qui ont haché des piments verts. La bouche qui a gouté la sauce à chaque étape de sa préparation. Et le tout qui s'active sur mon membre...
C'est un peu extrême, mais pour être honnête, l'effet procuré est plutôt excitant. Heureusement qu'il s'est lavé les mains avant, parce que ça aurait été insoutenable.
Lui aussi ressent une sensation inhabituelle et m'en fait part.
"Oui, je sais. Les piments ! Et moi, j'ai juste gouté à la sauce. T'as pas idée comme tes mains me chauffe la queue!"
Il fait mine de se lever pour aller à la salle de bain.
"Minute papillon... j'en ai pas fini avec toi !", lui dis-je en le plaquant sur le lit.

Jetons un voile pudique sur la suite des événements.


Sur la terrasse, nous avons mangé un délicieux colombo à la lueur des bougies.
Nu sous mon paréo, de temps à autre, j'agitais le tissu en une brise rafraichissante.

Une soirée sous le signe des plaisirs de la bouche et de la chair.

 

NotaBene :
Ce billet a été initialement publié sur la première version du blog.

Ce billet a reçu les commentaires suivants :

dom :
teaser....
Oué parce que ça commençait à devenir intéressant et toi paf, nous tout claque une page de pub pour la dernière préparation de Marie !
Tssssss, vraiment, quel manque de persévérance, on croirait voir un film érotique sur la 6, trop la honte moi j'dis !

RCerise :
Ouaaaaa... Crôô bien la soirée! La chance!
Ma Cigale??!! Tu veux pas qu'on apprenne la plongée, tous les deux? ange

Olivier Autissier :
Et seulement une photo des piments ???

WK :
Ca va être bizarre quand je mangerai le colombo du samedi chez mes parents.

Peio :
Ah, je connaissais pas la coup des piments ! Ceci dit, çà doit pas être désagréable ... langue

Stefirst :
Tu nous chauffes, tu nous chauffes, et paf ! Plus rien, juste une pov' photo de piments. J'suis déçu. grrrr

alain :
disons que vous avez passé une soirée pimentée langue et vous avez le feu au c.. rire (là c'est nul)

lecapitan :
Ah, les piments ça me rappelle quelque chose... :)

Lo :
je savais que le premier à commenter, ce serait Dom! Ben moi, j'ai eu assez de détails, et je vous imagine, tout romantiques, en train de diner sous les étoileset je trouve ça chouette!

Matoo :
Aïeaïaaaaaaaaaaaïaaaeeeeee !!!

orpheus :
DomChou > Ben comme ça je pourrai te la raconter la prochaine fois qu'on se verra.
RCerise > J'ai ramené dans ma valise ceux qu'on n'a pas mangé. Ils sont aux frigos. Je te les poste ?
Olivier > Oui, je l'ai pas le droit à l'image sur les photos de Jièm.
WK > Mouarf ! Tu leur raconteras !
Peio > Ben non, pas complètement. Ce n'est pas pour autant que je recommencerai de suite.
Stefirst > Le prochain qui se plaint, je lui colle un piment en suppo.
Alain > Voilà.
LeCapitan > Bah raconte !
Lo > Heureusement que tu es là amour
Matoo > Non, ça c'est la musique de la pub pour Préparation H. Hihihihi !

Garfieldd :
tiens donc... j'a toujours entendu dire qu'il fallait surtout veiller à ne pas éclater, entamer, ouvrir ces piments-là pour ne pas rendre immangeables les plats qu'ils épicent...
(oui... il n'y a que l'aspect cul-inaire de billet qui a retenu mon attention ! ange )

orpheus :
Garfieldd : Ah bon ?! Mais on peut faire du seks quand même après, hein ?

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