Passage obligé à la Pointe des Châteaux ! Je conçois difficilement un séjour dans le 971 🇬🇵 sans une petite escale à l’extrême Est de Grande Terre. De là, nous sommes au plus proche possible de la Bretagne, l’occasion de faire un coucou à nos amis du Guil’ 👋.
Cette nuit, le ciel au dessus de nos têtes était bien dégagé.
Neptune et Saturne, mais aussi les constellations de Pégase, des Poissons et du Verseau ainsi qu’Andromède veilleront sur notre nuit…
Retour à la Pointe Tarare…
Plus connue sous le nom de l’Anse Cul-nu ou Criqueue-à-l’air, une des rares, si ce n’est la seule plage naturiste de Grande-Terre.
Parmi mes promenades préférées sur l’aile Est du papillon guadeloupéen, on trouve les falaises du Grand Nord et leurs plages de sables blonds sur la mer des Caraïbes, en suivant la Trace des Pêcheurs (en sens inverse parce que la vie est trop courte pour faire les choses dans le bon sens).
Le circuit commence par la Pointe d’Enfer et son célèbre Trou a Mam Coco dont j’ai probablement raconté dix fois la légende… Je vais essayer de ne pas radoter ce coup-ci…
Partir avec moi en vacances dans les caraïbes, c’est savoir qu’il y aura des accras maison à tous les apéros !
Pourquoi ?
Parce que les accras, c’est la vie !
Avec le rhum…
Huit heures de vol et une nuit réparatrice pour se téléporter dans mon petit coin de paradis en Guadeloupe. Rendez-vous en terre très connue pour une dizaine de jours loin du brouhaha et des petits tracas du quotidien.
Le Crabe Sébastien doit mettre les paroles de sa chanson à jour, car les fonds marins n’ont plus rien à voir avec sa ritournelle si guillerette.
Quelque chose me dit que c’est la dernière année que mes palmes, masque et tuba font le voyage dans ma valise pour les Caraïbes. Trop déprimant de constater la dégradation perpétuelle de la faune sous-marine, et même constat funeste en ce qui concerne les coraux et la flore aquatique.
Si je prends comme référence 1998, la première fois où je suis venu dans l’archipel des îles de la Guadeloupe, je dirais qu’aujourd’hui, 25 ans plus tard, il doit rester uniquement 20% (et peut-être même 10 plutôt que 20) de ce qu’il y avait à l’époque. Un long déclin progressif qui a tendance à s’accélérer ces cinq dernières années. Même les réserves protégées comme celle de Cousteau ou Petite-Terre ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. J’ai des films vidéos des mes premières plongées avec des myriades de bancs de poissons multicolores, des perroquets, chirurgiens, balistes, barracudas, raies, dauphins, tortues… et tellement d’autres qu’il serait trop long de les énumérer. Pour ce voyage, je n’ai même pas emporté la caméra sous-marine pour mes excursions aquatique. Elle ne m’a pas manqué, il n’y avait quasiment rien à filmer. Une couche de quelque chose qui ressemble à des débris d’une sphaigne maronnasse a peu à peu recouvert les fonds, asphyxiant les coraux et la biodiversité aquatique.
En cause la pollution bien sûr, les bouleversements climatiques, la pêche intensive et son grand raclage des fonds marins, sans oublier le tourisme de masse et le laisser-aller de la métropole en ce qui concerne cette calamité de Sargasses…
Participant directement ou indirectement à tout cela, je ne m’exclus pas de la liste des fautifs. Avant, je prenais tout de même la peine de dire aux touristes que je voyais se tenir debout sur les coraux de faire attention. J’ai arrêté. À quoi bon si ce n’est passer pour un con empêcheur de vivre leur plus belle vie… Soupirs…
Seule solution : les autorités locales en viennent à fermer pour plusieurs mois des zones sensiblement en danger.