Yann Orpheus Blog

De Sitges, il n'y a hélas pas grand chose à en dire.
Comme nombre de station balnéaire, elle ne brille pas par son offre culturelle et historique (ou alors faut chercher, et nous n'avons pas trop eu le temps). En point de repère, une église qui trône au bout d'une promenade qu'arpentent de long en large familles et mouflets, rollers et skaters, couples d'amoureux, lui en débardeur blanc, elle en jupe mini, ou garçons sensibles qui main dans la main se chuchotent des "mon cœur, mon amour, mon amour, mon cœur..."

Comme pour de nombreux quartiers homo, la topographie des lieux réside en un grand axe sur lequel vient se greffer bars, clubs lounge, petits restos et boutiques de fringues... En son centre l'équivalent de l'Open, à savoir ici le Parrot, avec sa cohorte de fashionista, poseurs, gym queens etc, etc... C'est étrange (et un peu flippant surtout) de constater l'uniformisation du milieu. Et puis non, ce côté "soooo cliché" est finalement plutôt amusant...

Pour ce qui est de la gastronomie locale, nous avons préféré les lieux fréquentés par les catalans plutôt que ceux étoilés des guides qui fatalement proposent des versions altérées des plats typiques. Ambiance immersion totale. C'est bruyant, c'est coloré, c'est convivial, ça respire la friture.
Au-then-ti-que !
Par contre, j'accuse la cuisine espagnole d'avoir définitivement ruiné ma silhouette à grand coup de croquetas, patatas bravas, albondigas, chorizo et autres tapas... Ah oui, j'allais oublier le carnage des churros !
Weight Watchers Unclassified !
Il est néanmoins une tradition culinaire à laquelle je refuse de me plier : La sardine frite de bienvenue à manger avec les doigts et accompagnée d'un verre de blanc. Non, non, non... Moi à l'apéro, c'est biscuit salé. La sardine, c'est au-dessus de mes forces.

Ce que j'ai préféré ?
La pause tendresse sur la plage.
En fait ce n'est pas tant la destination qui compte, mais celui qui vous transporte le cœur...
Mon regret ?
Le coup de soleil ainsi récolté...

Déjà le retour à NoFun'sLand.
Et puis ensuite, Paris. Seul.