There's something about New York

"Hein?! Tu repars à New York ? Mais ça fait combien de fois déjà?"
"T'en a pas marre de cette ville, tu l'as connais pas encore?"
"Tu sais, il y a d'autres villes?"

Répondons donc à ses trois questions entendues plusieurs fois chacune avant de partir.

1/ 1995, la première fois. Et cette année, je fête ma onzième visite. Soit une fois par an (avec deux jokers, un en 1996 et l'autre 2006).

2/ Le genre de phrase à laquelle j'ai parfois envie de répondre "oh si, j'en ai plein le cul de c'te ville. Si tu savais à quel point ça me fais chier mais j'me force!"
Evidemment que non, je n'en ai pas marre.
Et même si je connais en effet les grosses attractions comme ma poche, je ne me lasse pas des rediffusions. De la même façon qu'à Paris j'ai toujours un gros battement de cœur en traversant le Pont des Arts, j'arrive toujours ici à m'émerveiller.
A la différence près que maintenant, je ne cherche plus à aller voir les monuments. Je les laisse me surprendre au détour d'une rue. Je ne vais pas me rendre aux pieds de l'Empire State Building, mais à chaque fois qu'à un croisement il me toisera, j'aurai ce petit sourire en coin.
Par contre je suis volontairement allé à Times Square ce matin. Tradition oblige. C'est là que je commence toujours ma première escapade. Après c'est plus aléatoire...
Et puis surtout comme dans toutes les grandes villes, il y a ce qui a changé. New York est une ville hautement culturelle. Et là, d'une année sur l'autre...

3/ Ouais, il y a d'autres villes. Mais les autres c'est avec Jièm que je veux les découvrir.

Times Square

Je crois aussi que cette ville à des bienfaits thérapeutiques sur moi.
Certains vont se retaper une santé en cure thermale, au ski ou je-ne-sais-où. Moi, c'est ici que je décharge toutes mes mauvaises ondes, que je fais clean slate, que je recharge les batteries pour entamer un nouveau cycle sans avoir à passer par la case "psy".
C'est significatif en ce qui concerne les vêtements.
Je viens ici avec dans ma valise mes fringues préférées, celles que je porte au quotidien.
Et puis, je fais le plein. Du moins, tant que ça rentre dans les bagages.
A mon retour à Paris, les anciens vêtements disparaîtront (ou presque) au fond du placard.
Voilà, c'est ça... Ici, je mue !

(Eclat de rire : Essayer de justifier auprès de Jièm mes excès de shopping à venir par un traitement psychanalytique... C'est fort ça, non ? N'empêche qu'il y a pitêtre un peu de vrai là-dedans)

Plus sérieusement, New York à quelque chose de particulier, outre l'odeur du bretzel au coin des rues, des klaxons des ambulances et des pompiers, du jaune des taxis, de ses habitants...
C'est... heu... hum... hemmmm...
C'est comme quand on est amoureux...
On ne sait pas toujours pourquoi.

 

NotaBene :
Ce billet a été initialement publié sur la première version du blog.

Ce billet a reçu les commentaires suivants :

Le Citadin :
Il faut absolument que nous allions tout les trois... voire même tout les quatre... mais je sens que cela va être coton pour y traîner Pascal... huh Pour ce qui est de Jièm; toi seul peut le dire. Mais je crois qu'il y est déjà allé avec toi, non ?

dom :
Oué...
Bon... ben... reviens-nous vite quand même hein ?

chondre :
J'aurais pu écrire exactement le même billet. Je suis dingue de cette ville et j'essaye d'y aller presque une fois par an. NY, c'est le paradis, sauf pour mon banquier qui fait vraiment la gueule lorsque j'y passe quelques jours...

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