Après la mousson

Nous redoutions d'avoir choisi la mauvaise période pour visiter le Sri Lanka. Mai est le mois de la mousson. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à des pluies torrentielles interminables. La mousson ici s'apparente davantage à un orage tropical. Il tombe des cordes pendant trente minutes, histoire de rafraîchir un peu l'atmosphère puis le soleil revient.

Pendant plusieurs jours nous l'avons attendu cette pluie qui viendrait nous rafraîchir. Des pointes à 36 degrés, faut pouvoir quand même. On nous informe que la mousson a été assez importante la première quinzaine de mois. Maintenant, les reliquats sont plus hasardeux. Peut-être le soir...

Et puis à mi-séjour, l'averse est tombée. Pas de quoi nous détremper, juste de quoi perdre deux ou trois petits degrés. L'atmosphère est encore plus humide.

Transport en commun

Sur la route devant nous, sur les taxis-charettes, les Cinghalais ont sortis les parapluies. Ça m'inquiète, je me dis qu'ils savent que cela va durer des heures. Et puis non. Aussi rapidement qu'ils étaient arrivés, les nuages se sont vidés pour laisser à nouveau le soleil remplir son office.
Les parapluies restent ouverts devant nous. Ils servent maintenant d'ombrelles.
Avec mes mains, je fais un rapide cadrage, voir si la photo peut valoir le coup. Je sors mon appareil.
A ma surprise, je constate dans le viseur que le gamin au premier plan imite mon geste.
Clic-clac.

Nous comprenons mieux pourquoi le Sri Lanka est si verdoyant. Comme dirait ma mère: "Rien de tel qu'une petite pluie suivit d'une petite chauffe pour faire pousser les plantes". On nous expliquera plus tard que ce pays possède un des meilleurs réseaux d'irrigation permettant ainsi d'optimiser les ressources naturelles.

La légende dit qu'ici, il suffit de laisser un objet sur le sol pour que le lendemain il soit recouvert de lianes, d'herbes et de bambous...
Mieux vaut la verdure que le béton, non?

 

NotaBene :
Ce billet a été initialement publié sur la première version du blog.

Ce billet a reçu les commentaires suivants :

Jak :
C est clair que si la verdure recouvrait le beton, il y aurait moins de depressif. Surtout si en plus l herbe se fume

Orpheus :
Pas de blague avec ça ici. Le traffic et la consommation de stupéfiants sont très sévèrement punis.
Sur le formulaire d'immigration, il est clairement indiqué que dissimuler de la drogue est passible de death penalty! Ça calme!

Tati :
Jolie pic !

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