Yann Orpheus Blog

Mon père : Et ils roulent à gauche comme les anglais ou à droite ?
Moi : Heu… Ils roulent au klaxon… 🙉
(ndlr : comme au Royaume-uni, à gauche…)

Quand je pense à mes premiers voyages à New York, où je devais m’orienter par rapport au soleil et aux ombres des gratte-ciels en sortant du métro pour savoir où se trouvaient updown et downtown et dans quelle direction aller…
Aujourd’hui, une e-sim dans le téléphone et hop tu as de la data partout pour un prix dérisoire. On peut prendre plaisir à divaguer au hasard dans les rues sans le moindre risque de se perdre…
Je crois que j’aurais vraiment du mal à revenir en arrière…

Il me semble que les indiens ont érigé la photo-portrait en sport national. Vous n’avez pas idée de la passion qu’ils y mettent. Foulala, dans toutes les poses de bogosses ou de stars. Parfois même avec un sac de fringues de rechange ! J’ai sans arrêt l’impression qu’ils préparent leur book photo pour tourner à Bollywood ! 

Et comme ils choisissent toujours le meilleur endroit pour leur cadrage, il faut parfois être très patient pour prendre la photo du petit temple juste derrière en 20 secondes… 😅

Il ne faut pas croire que je me suis contenté de faire la dorade sur les plages de Grande Terre. Ces vacances en Guadeloupe ont également été l'occasion de tester mon aptitude à la survie en milieu hostile.

Sur Basse-Terre, deux survivants ont échoué...

Journée de préparation:
- Les Chutes du Carbet
Tranquille. Ça monte gentiment. Une promenade pépère jusqu'aux célèbres chutes. Arrivés aux pieds de celle-ci, petit barbotage.
(Epreuve de confort ratée pour avoir traîné autour du Grand Etang: Nous sommes dimanche début en d'après-midi et tous les restos de Basse Terre sont fermés. Nous nous dirigeons vers la seconde étape avec juste un sandwich dans l'estomac)
- La Soufrière
Ça commence tout doucement. Et puis passé le premier plateau, les choses commencent à se gâter sur l'autre versant du volcan. Une averse vient détremper le sol et lustrer les rochers. Faut faire gaffe où on pose les pieds. Le dernier tronçon est plutôt raide et une délicieuse odeur de souffre vient chatouiller les narines. Mais une fois au sommet, la vue sur les cratères fumants vaut vraiment l'effort. La descente est tout aussi périlleuse (léger grain et roches glissantes) avec un brouillard intense pour corser le tout.
(Epreuve de confort réussie : les survivants peuvent profiter d'une baignade dans une source d'eau chaude)

En trifouillant dans les entrailles de mon disque dur, j'ai remis la souris sur ce que je pourrai presque appeler mon premier blog. Mine de rien, il date d'Octobre 2001 (et était déjà en flash) !
Je devais comme tous les ans y être en Septembre, mais les aléas de la vie ont fait que j'ai du décaler mes vacances d'un mois... Oh, je n'aurai pas eu à craindre grand chose, il y avait peu de chance que je sois levé si tôt et au pied des World Trade.