Yann Orpheus Blog

Et puis aussi, pour pouvoir accéder au bureau commercial de ce garage, il faut absolument traverser l’atelier où j’ai l’espoir de croiser un des mécaniciens. Ce n’est pas qu’il soit une bombasse stéréotypée du genre, pas vraiment dans les canons esthétiques contemporains non plus, juste un quadra rugueux avec quelque chose dans le regard qui pue le sexe et la promesse du travail bien fait. 😜

À chaque fois, en pénétrant les lieux, je ne peux m’empêcher de caresser l’espoir de le surprendre en tenue et situation Fred Harding style, le fameux mécano-modèle sublimé par le regard d’Herb Ritts. Rien que l’idée me fait marrer intérieurement et je dois probablement afficher un sourire de bécasse en lui disant bonjour… ☺️

Je suis quasiment certain que cette série de photographies a joué un grand rôle dans la prise de conscience de mon homosexualité. Chacun ses déclencheurs, on ne juge pas ! 😅🏳️‍🌈

Herb Ritts est d’ailleurs entré dans mon panthéon quelques années plus tard et a définitivement enfoncé le clou de mon homosexualité en devenant le photographe attitré de Madonna pendant toute la période True Blue / Like a Prayer / Vogue. Si d’autres comme Bettina Rheims, Mondino ou Steven Meisel ont réussi à embellir Madonna, elle n’a jamais été aussi magnétique que shootée par Herb Ritts.

Elle doit également à Herb Ritts la réalisation du clip Cherish : une vidéo si esthétiquement soignée qu’elle rend supportable cette chanson somme toute assez insipide.

On dirait bien que je viens de faire un grand écart thématique entre la virilité du mécano et la follitude madonnesque… Whooopsy ! 🤭