Avec la fin de la saison des tomates, les quatre pieds de basilic dans le potager n’ont plus trop de raison d’être. Alors avant que le froid ne les crame, j’ai envoyé mon homme et son sécateur couper tout cela…
Je ne sais plus où j’avais entendu parler du kiwano, mais une plante qui produit des fruits au goût de banane et kiwi, il fallait absolument que j’essaye. J’avoue avoir été beaucoup amusé par sa forme rigolote façon poisson-globe 🐡. Alors bien évidemment, j’ai commandé des graines sur le net…
Quand nous sommes arrivés dans cette maison en 2018, j’ai immédiatement repiqué au pied d’un pilier de la pergola Éléonore La Passiflore qui poussait dans un pot de la véranda de la maison précédente. Elle a apprécié l’endroit et s’est mise à courir le long de la palissade jusque dans la haie vers le cabanon de l’autre côté du jardin…
Et puis, au sortir de l’hiver dernier, elle a décidé de ne pas repartir. Il a fallu se faire une raison, Éléonore était morte ☠️
Et puis nous avons vu apparaître dans la haie et grimper sur le cabanon quelques lianes qui ont fini par faire des fleurs.
Éléonore avait fait de nombreuses ramifications avant de rendre l’âme.
Quand nous avons quitté Castres pour la banlieue sud de Toulouse, parmi les cadeaux de crémaillère, les amis avaient offert un coq en fer forgé qui trône depuis dans le tonneau-jardinière devant la maison. Avec les années, sa peinture s’est gravement écaillée, il fallait faire quelque chose…
Un coup de brosse métallique, un coup de bombe noire spéciale métaux, un coup de pinceau rouge…
Et voilà le travail… C’est reparti pour quelques années…
Depuis que mon mec a quitté Paris pour le Sud-Ouest il y a 18 ans déjà (p'tain ça file), j'ai gouté aux joies du jardin. Certes il y avait bien celui chez mes parents, mais je dois reconnaitre que comme je ne m'en occupais pas, je n'avais pas conscience de son importance dans mon équilibre. Tout ça pour dire que lorsque je reviens d'Occitanie, après avoir passé une semaine au vert, j'ai comme un petit choc à me retrouver dans mes 40 m².
Avec le temps, je me suis constitué l'illusion d'un petit jardin d'intérieur sur la table face à la fenêtre.
Entre les deux bonsaïs et les 2 orchidées, il me reste juste la place d'un set de table pour prendre mes repas en regardant la vie dans les appartements des immeubles d'en face... Chacun sa télé-réalité...
Cette fleur qui pousse sauvagement entre le mur de la maison et les dalles de la terrasse me rappelle que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. La vie et ses beautés trouvent toujours un moyen de se frayer un chemin. Par les temps qui courent, il va bien falloir se raccrocher à la moindre branche de douceur, aussi futile soit-elle.
Pour pouvoir supporter le bruit et la fureur du monde, embellir nos chez-nous sera un moyen d’en faire encore davantage des havres de paix loin de la bêtise ambiante, des cocons protecteurs essentiels.
« Prendre des vacances et des photos… »
Un zeugma tout simple mais tellement jouissif…
Si seulement ma vie pouvait n’être faite que de ça… 🤪🌴📷
C’est fou quand même tous ces gens de droite qui questionnent ad nauseam le coût des mesures sociales de gauche sans jamais s’interroger sur les coûts humains, sociaux ou même financiers des politiques de casses sociales et de destruction des services publics…
Comment ne pas eyeroller devant l’incohérence permanente des électeurs de droite ! 🙄
Est-ce que depuis les Européennes, je redouble d’amabilité avec mes voisins de palier maghrébins ?
Oui, absolument.
Juste pour qu’ils se sentent bien chez eux et pas en méfiance ou suspicion… 🫶
J’envie l’insouciance de ce bourdon qui se fout royalement de l’actualité pour se bâfrer de nectar en vrombissant de fleurs en fleurs.
À chaque fois que j’en vois un, je pense à la Bible Perverse. Quel rapport me demanderez-vous…
J’étais tombé sur cette anecdote en cherchant l’origine étymologique de l’expression « avoir le bourdon ». Dans le domaine de l’imprimerie, le bourdon désigne l'oubli de mots qui modifie complètement le sens d’un texte. On surnommait bourdonnistes les typographes coutumiers de ces omissions. L’un des plus célèbres est arrivé en 1631 dans la réédition de la Bible du Roi Jacques avec l’oubli de la négation dans le commandement « Tu ne commettras pas l'adultère ». Ce « Thou shalt commit adultery » valut à l’ouvrage d’être rebaptisé ironiquement la Bible Perverse (The Wicked Bible) et aux imprimeurs coupables une amende d’un an de salaire qui a du leur coller… un sacré bourdon…