Parfois, je sors d’une salle de cinéma avec une telle impression que mes réticences à bloguer des critiques de film s’envolent… La projection de The Substance est donc l’exception qui confirme la règle.
Le pitch : Elisabeth Sparkle à 50 ans n’est plus la Jane Fonda qui faisait rêver le producteur de son célèbre show d’aérobic. Il se met en quête de trouver sa remplaçante. Virée, elle se tourne vers un laboratoire secret qui lui propose d’essayer une injection miracle… Mais le miracle s’accompagne de quelques règles qu’il faut scrupuleusement respecter. Un peu comme pour les Gremlins…
Il y a un ado qui m’a laissé sa place dans le Tram Toulousain.
Quel culot ! 😤
Bon, j’ai pris la place…
Mais quel culot ! 😠
Déjà 40 jours depuis l'ouverture du procès des viols de Mazan. Y a-t-il tellement de doutes et d’interrogations quant aux culpabilités et à leur gravité pour justifier une telle procédure-fleuve dans l’affaire Pélicot ?
On ne m’enlèvera pas de l’idée que la victime n’aurait pas été une femme et que les accusés n’auraient pas été des blancs que la sentence aurait déjà été prononcée, et certainement qu’une énième loi immigration aurait déjà été à l’étude.
Il est des films qui parfois me font aller au-delà de ma réticence à bloguer des critiques de cinéma. Et le cas échéant, vous pouvez vous dire qu’il s’est vraiment vraiment passé un truc… Femme est de ces films-là, de ces films qui vous collent à l’esprit pendant des jours après l’avoir vu.
Il y a quelques semaines de cela, avec #LesBonnesCopines, nous nous lamentions sur la pauvreté des scénarii des œuvres LGBT annoncées pour la saison 2024-2025, où l’offre se limite à des ressuçades de films déjà tournés des dizaines de fois, ou des bluettes assez banales et prévisibles. En somme, bien peu d’originalité et donc d’engouement pour la production Queer à venir. Un peu comme celle de ces dernières années en somme. Je ne sais même plus à quand remonte la dernière fois où j’ai ajouté un film dans mon panthéon cinématographique LGBT…
Femme n’est définitivement pas de ces films-là. Je n’avais pas encore vu la fin que je savais déjà que j’avais ENFIN une pépite sous les yeux. 👍
Il y a bien longtemps que j’ai arrêté de bloguer des critiques de films/séries/romans/musiques. En plus de trouver la chose inutile, le côté péremptoire de l’exercice où l’auteur pense détenir une vérité absolue me dérange dès lors qu’il s’agit d’observer un objet culturel. Il ne peut y avoir que l’expression subjective d’un ressenti, alors pourquoi vouloir en faire quelque chose d’universel qui recevrait l’approbation d’autrui ? 🤔
Bref. Ceci étant dit, je vais faire une exception. Parce que j’ai vu Fellow Travelers dimanche dernier et que je ne m’attendais pas à le bingewatcher en une après-midi/soirée. Parce que son contenu m’a ému comme je ne l’ai pas été devant une histoire lgbt depuis un bon moment. Parce que cette série est fondamentale en ce qui concerne notre histoire commune à tou⸱te⸱s. Parce que je la range immédiatement dans le panthéon lgbt de ma médiathèque aux côtés de titres comme Torch Song Trilogy, The Normal Heart, Harvey Milk, Queer as Folk, Philadelphia, Pose, Angels in America, Bound, It's a Sin ou encore When We Rise et 120 Battements par Minute (liste non exhaustive…). Le minimum syndical des trucs que tu dois avoir vu au moins une fois si tu ne veux pas perdre des points sur ta carte de pédé…
Essayons donc de rester un minimum factuel.
Fellow Travelers est une mini-série US de 8 épisodes d’une heure, scénarisée par Ron Nyswaner (oscar pour le scénario de Philadelphia) et inspirée du roman éponyme de Thomas Mallon. Sa première diffusion a eu lieu entre octobre et décembre 2023 sur Showtime et Paramount+. En France, elle est actuellement disponible sur Canal+ ou Prime Vidéo via le pass Paramount+.
Fellow Travelers retrace la love story de Hawk (Matt Bomer) et Tim (Jonathan Bailey) depuis les années 1950 jusqu’à la fin des années 1980. Leurs chemins se croisent pour la première fois en pleine période McCarthy (qui en plus de la chasse aux sorcières contre les communistes organisait en parallèle la Lavender Scare/Peur Lavande, une violente répression contre les homosexuels) pour se séparer 30 ans plus tard avec les années Sida… Et entre deux ? Les hauts et les bas de la vie… et de l’Histoire. Et si les personnages de Hawk et Tim sont complètement fictifs, les faits du contexte historique, eux, sont bien réels.
Phil : Mylène aurait tout de même pu caser un ou deux titres inédits. Son album de remixes pour ses 40 ans de carrière reste un beau cadeau pour les fans. 🤩🎁
Moi : Un cadeau, généralement, c’est celui qui l’offre qui le paye… ☝️🤓
Il y a longtemps qu’on ne m’avait fait un salut Vulcain 🖖 en me disant « Live long and prosper ! ».
Et bien entendu, je n’ai pas pu m’empêcher de répondre « Youplaboum, c’est le roi du pain d’épices ! 🎶 ».
Star Trek vs. Culture Pub 🤷♂️
Je découvre cette interview de Claude François. 🤮
De quoi être cancelled, même si l'électricité s'est déjà (dé)chargée de faire le boulot... ⚡️☠️
Concernant Depardieu, j'ai entendu #LesGens prendre sa défense en disant qu’on ne peut plus rien dire… Encore une fois, on n'aurait pas laissé dire et faire autant de merde autrefois qu’on n’en serait peut-être pas là aujourd’hui.
Cette polémique stupide autour d'Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques est effrayante à plus d'un titre. Elle confirme que :
#LesGens continuent de se focaliser sur des détails (Nakamura) plutôt que de parler de vrais problèmes (prix prohibitifs des billets qui de facto deviennent réservés à une certaine classe de la population, réquisition des logements étudiants, recours excessif au bénévolat, augmentation du prix des transports, gouffre financier de la dépollution de la Seine, QR-code d'autorisation de déplacement... liste non exhaustive...)
Les médias sont toujours prêts à servir de caisse de résonance au moindre propos de l'extrême droite.
#LesGens sont prêts à suivre n'importe quel propos raciste dans la mesure où en effet ils n'apprécient pas la personne visée.
Ces trois points cumulés ne présagent rien de bon pour l'avenir. Quand on se demandera "Comment on en est arrivé là ?", on pourra répondre "Bah, comme ça !"
Mon mec est d’humeur à me faire la version commentée du film.
Et moi, je suis d’humeur à commettre un meurtre.
La lecture du pitch du Disney de Noël 2022 m’avait laissé plutôt de marbre et c’est un œil distrait que j’avais jeté sur la bande annonce. « Mouais, ça m’a l’air bien foutraque », avais-je pensé. Mais la présence de Jake Gyllenhall au casting faisait que ce dessin-animé devenait incontournable. Y a des voix comme ça dont je ne résiste pas aux chatouilles dans mes oreilles. Et puis, je n’allais pas passer à côté du premier Disney avec un personnage ouvertement homosexuel. Je m’installe dans mon canapé et lance le film.