dimanche 13 octobre 2024

En bref et en vrac #43

Il y a un ado qui m’a laissĂ© sa place dans le Tram Toulousain.
Quel culot ! đŸ˜€
Bon, j’ai pris la place

Mais quel culot ! 😠

DĂ©jĂ  40 jours depuis l'ouverture du procĂšs des viols de Mazan. Y a-t-il tellement de doutes et d’interrogations quant aux culpabilitĂ©s et Ă  leur gravitĂ© pour justifier une telle procĂ©dure-fleuve dans l’affaire PĂ©licot ?
On ne m’enlĂšvera pas de l’idĂ©e que la victime n’aurait pas Ă©tĂ© une femme et que les accusĂ©s n’auraient pas Ă©tĂ© des blancs que la sentence aurait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© prononcĂ©e, et certainement qu’une Ă©niĂšme loi immigration aurait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă  l’étude.

RaphaĂ«l Glucksman se lance pour 2027 donc
  Encore un mec du PS qui construit son discours non pas en opposition avec la droite, mais en opposition avec la gauche.  Il y a un moment, il va vraiment falloir une scission au sein du PS. Cette dichotomie entre ses ailes droite et gauche devient ridicule...
De grands Ă©carts pareils dans les positionnements empĂȘchent tout vote d'adhĂ©sion, aussi bien pour les uns que pour les autres. đŸ€·â€â™‚ïž

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dimanche 22 septembre 2024

Comfort Food 🍛

Septembre est toujours un mois pĂ©nible. Entre la reprise, mon anniversaire qui approche, le soleil qui se barre, etc
 J’ai toujours tendance Ă  me rĂ©fugier au fond de ma coquille le temps que ça passe. Et lĂ , je m’y soigne Ă  l’aide de bon petits plats rĂ©confortants.

Un bol de chicken grenn curry, un bol de riz, un verre de vin
ThaĂŻ Chicken Green Curry 🍛đŸ‡č🇭

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samedi 24 août 2024

Fermer la parenthùse 🎹

Les vacances sont terminées et je suis de retour dans mon 18Úme arrondissement parisien.
Grand ciel bleu pour ce sursis de 48 heures et l’intention d’en profiter autant que possible.

Dessin de la butte du SacrĂ© CƓur façon aquarelle
SacrĂ©-CƓur @ Paris 18eme 2024

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vendredi 24 novembre 2023

En bref et en vrac #27

With no power comes no responsibility

and peace of mind. đŸ•ŠïžđŸ‘Œ

En 1979, dans les Dossiers de l'Écran, Haroun Tazieff expliquait dĂ©jĂ  les dangers du rĂ©chauffement climatique. Il Ă©tait alors contredit par les autres personnes prĂ©sentes sur le plateau dont Cousteau, qui encore une fois aurait mieux fait de se taire quand il qualifie l'effet de serre du CO2 de "baratin". J'imagine que Simone, son Ă©pouse, ne l'avait pas briefĂ© sur la question...

La formule officielle du 49.3 oĂč tu entends le/la premier.e ministre dire « j’engage la responsabilitĂ© du gouvernement Â» c’est un peu comme entendre un mec qui dirait « j’engage la responsabilitĂ© de mes couilles pour te faire jouir Â» alors qu’on sait tous que l’autre va devoir simuler tout ce qu’iel peut pour abrĂ©ger son calvaire

Mine de rien, c'est déjà le 18Úme 49.3 pour Borne, soit environ un par mois. Tranquille ! Puisqu'il est dans les textes, je ne dis pas que c'est une atteinte à la Démocratie. Par contre, personne ne peut nier que ce n'est pas un signe de bonne santé du pouvoir.

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jeudi 23 novembre 2023

Sous l’ocĂ©an c’est le nĂ©ant ! đŸȘž

Patchwork aquatique @ Aquarium de la Guadeloupe

Le Crabe SĂ©bastien doit mettre les paroles de sa chanson Ă  jour, car les fonds marins n’ont plus rien Ă  voir avec sa ritournelle si guillerette.

Quelque chose me dit que c’est la derniĂšre annĂ©e que mes palmes, masque et tuba font le voyage dans ma valise pour les CaraĂŻbes. Trop dĂ©primant de constater la dĂ©gradation perpĂ©tuelle de la faune sous-marine, et mĂȘme constat funeste en ce qui concerne les coraux et la flore aquatique.
Si je prends comme rĂ©fĂ©rence 1998, la premiĂšre fois oĂč je suis venu dans l’archipel des Ăźles de la Guadeloupe, je dirais qu’aujourd’hui, 25 ans plus tard, il doit rester uniquement 20% (et peut-ĂȘtre mĂȘme 10 plutĂŽt que 20) de ce qu’il y avait Ă  l’époque. Un long dĂ©clin progressif qui a tendance Ă  s’accĂ©lĂ©rer ces cinq derniĂšres annĂ©es. MĂȘme les rĂ©serves protĂ©gĂ©es comme celle de Cousteau ou Petite-Terre ne sont plus que l’ombre d’elles-mĂȘmes. J’ai des films vidĂ©os des mes premiĂšres plongĂ©es avec des myriades de bancs de poissons multicolores, des perroquets, chirurgiens, balistes, barracudas, raies, dauphins, tortues
 et tellement d’autres qu’il serait trop long de les Ă©numĂ©rer. Pour ce voyage, je n’ai mĂȘme pas emportĂ© la camĂ©ra sous-marine pour mes excursions aquatique. Elle ne m’a pas manquĂ©, il n’y avait quasiment rien Ă  filmer. Une couche de quelque chose qui ressemble Ă  des dĂ©bris d’une sphaigne maronnasse a peu Ă  peu recouvert les fonds, asphyxiant les coraux et la biodiversitĂ© aquatique.

En cause la pollution bien sĂ»r, les bouleversements climatiques, la pĂȘche intensive et son grand raclage des fonds marins, sans oublier le tourisme de masse et le laisser-aller de la mĂ©tropole en ce qui concerne cette calamitĂ© de Sargasses

Participant directement ou indirectement Ă  tout cela, je ne m’exclus pas de la liste des fautifs. Avant, je prenais tout de mĂȘme la peine de dire aux touristes que je voyais se tenir debout sur les coraux de faire attention. J’ai arrĂȘtĂ©. À quoi bon si ce n’est passer pour un con empĂȘcheur de vivre leur plus belle vie
 Soupirs

Seule solution : les autorités locales en viennent à fermer pour plusieurs mois des zones sensiblement en danger.

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samedi 30 septembre 2023

Ailleurs si j’y suis
 😒

Qu’y a-t-il de pire entre ĂȘtre irritable et irascible ? Je ne sais pas trop, docteur, mais j’ai les deux.

Arrive octobre
 le pire mois de l’annĂ©e. Vous ai-je dit dĂ©jĂ  Ă  quel point j’exĂšcre octobre ? Ce mois oĂč il faut faire le deuil de la douce langueur des longues journĂ©es de l’étĂ© et de la saveur des tomates de saison
  Si encore #LesGens faisaient l’effort d’ĂȘtre moins horripilants, je pourrais prendre davantage sur moi. Mais non, bien au contraire.

Sur un chemin vers ailleurs


Alors voilĂ  quelques semaines que je soupire plus que nĂ©cessaire, que je vois le mercure de la misanthropie grimper dans mon thermomĂštre. Et lĂ , je suis arrivĂ© Ă  un point oĂč tout m’exaspĂšre, m’agace et m’énerve. Si je ne me faisais pas violence pour ĂȘtre un minimum sociable, je crois que je lĂšverais les yeux au ciel, montrerais les dents ou prendrais carrĂ©ment la tangente au beau milieu des conversations qui me sont imposĂ©es.

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vendredi 17 février 2023

Quand le glas sonne 🔔

La semaine s’est Ă©coulĂ©e avec une boule Ă  l’estomac. Avant et encore bien aprĂšs les funĂ©railles. J’allais commencer ce papier par « Je n’aime pas les enterrements ». Mais sĂ©rieusement, il y a des gens qui aiment ?

Respecter ou pas les derniĂšres volontĂ©s de quelqu’un quand celles-ci s’avĂšrent problĂ©matiques. Quand la rĂ©solution d’un problĂšme crĂ©e des tracas parallĂšles. Petits arrangements avec les morts et les vivants... Éprouvant.

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lundi 9 janvier 2006

J'Ă©ponge donc je suis

Absorber comme l'Ă©ponge

Plus les annĂ©es passent, plus je constate que je dĂ©veloppe une certaine propension Ă  l'empathie. Je n'ai jamais eu un coeur de pierre certes, mais il fallait quand mĂȘme que les joies et peines d'autrui dĂ©passent un certain seuil pour qu'une Ă©motion extrĂȘme me gagne.
Je ne parle pas ici des bonheurs et tracas de "mes" proches auxquels j'ai toujours réagi. Ni de conséquences qui causeraient chez moi une réaction fugace telle qu'un éclat de rire ou un petit chagrin. Je pense ici aux émotions des inconnus que je croise, qui ont des répercussions significatives en affectant mon humeur durablement.
Certaines situations peuvent provoquer un large sourire que je vais arborer tout au long de la journée, quitte à passer pour une Joconde qui se serait fait tringler comme jamais. Et inversement, la vue de certaines scÚnes peuvent m'émouvoir au point de devoir aussi discrÚtement que possible essuyer des perles de rosée lacrymale au coin des yeux. Il y a aussi les visions de malheur qui me plongent dans un malaise avec la boule à l'estomac qui ne me quitte plus jusqu'au lendemain.

Une Ă©ponge!
VoilĂ  ce que je suis devenu.

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