vendredi 24 novembre 2023

En bref et en vrac #27

With no power comes no responsibility…
and peace of mind. 🕊️👌

En 1979, dans les Dossiers de l'Écran, Haroun Tazieff expliquait déjà les dangers du réchauffement climatique. Il était alors contredit par les autres personnes présentes sur le plateau dont Cousteau, qui encore une fois aurait mieux fait de se taire quand il qualifie l'effet de serre du CO2 de "baratin". J'imagine que Simone, son épouse, ne l'avait pas briefé sur la question...

La formule officielle du 49.3 où tu entends le/la premier.e ministre dire « j’engage la responsabilité du gouvernement » c’est un peu comme entendre un mec qui dirait « j’engage la responsabilité de mes couilles pour te faire jouir » alors qu’on sait tous que l’autre va devoir simuler tout ce qu’iel peut pour abréger son calvaire…
Mine de rien, c'est déjà le 18ème 49.3 pour Borne, soit environ un par mois. Tranquille ! Puisqu'il est dans les textes, je ne dis pas que c'est une atteinte à la Démocratie. Par contre, personne ne peut nier que ce n'est pas un signe de bonne santé du pouvoir.

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jeudi 23 novembre 2023

Sous l’océan c’est le néant ! 🪸

Patchwork aquatique @ Aquarium de la Guadeloupe

Le Crabe Sébastien doit mettre les paroles de sa chanson à jour, car les fonds marins n’ont plus rien à voir avec sa ritournelle si guillerette.

Quelque chose me dit que c’est la dernière année que mes palmes, masque et tuba font le voyage dans ma valise pour les Caraïbes. Trop déprimant de constater la dégradation perpétuelle de la faune sous-marine, et même constat funeste en ce qui concerne les coraux et la flore aquatique.
Si je prends comme référence 1998, la première fois où je suis venu dans l’archipel des îles de la Guadeloupe, je dirais qu’aujourd’hui, 25 ans plus tard, il doit rester uniquement 20% (et peut-être même 10 plutôt que 20) de ce qu’il y avait à l’époque. Un long déclin progressif qui a tendance à s’accélérer ces cinq dernières années. Même les réserves protégées comme celle de Cousteau ou Petite-Terre ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes. J’ai des films vidéos des mes premières plongées avec des myriades de bancs de poissons multicolores, des perroquets, chirurgiens, balistes, barracudas, raies, dauphins, tortues… et tellement d’autres qu’il serait trop long de les énumérer. Pour ce voyage, je n’ai même pas emporté la caméra sous-marine pour mes excursions aquatique. Elle ne m’a pas manqué, il n’y avait quasiment rien à filmer. Une couche de quelque chose qui ressemble à des débris d’une sphaigne maronnasse a peu à peu recouvert les fonds, asphyxiant les coraux et la biodiversité aquatique.

En cause la pollution bien sûr, les bouleversements climatiques, la pêche intensive et son grand raclage des fonds marins, sans oublier le tourisme de masse et le laisser-aller de la métropole en ce qui concerne cette calamité de Sargasses
Participant directement ou indirectement à tout cela, je ne m’exclus pas de la liste des fautifs. Avant, je prenais tout de même la peine de dire aux touristes que je voyais se tenir debout sur les coraux de faire attention. J’ai arrêté. À quoi bon si ce n’est passer pour un con empêcheur de vivre leur plus belle vie… Soupirs…
Seule solution : les autorités locales en viennent à fermer pour plusieurs mois des zones sensiblement en danger.

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samedi 30 septembre 2023

Ailleurs si j’y suis… 😒

Qu’y a-t-il de pire entre être irritable et irascible ? Je ne sais pas trop, docteur, mais j’ai les deux.

Arrive octobre… le pire mois de l’année. Vous ai-je dit déjà à quel point j’exècre octobre ? Ce mois où il faut faire le deuil de la douce langueur des longues journées de l’été et de la saveur des tomates de saison…  Si encore #LesGens faisaient l’effort d’être moins horripilants, je pourrais prendre davantage sur moi. Mais non, bien au contraire.

Sur un chemin vers ailleurs…

Alors voilà quelques semaines que je soupire plus que nécessaire, que je vois le mercure de la misanthropie grimper dans mon thermomètre. Et là, je suis arrivé à un point où tout m’exaspère, m’agace et m’énerve. Si je ne me faisais pas violence pour être un minimum sociable, je crois que je lèverais les yeux au ciel, montrerais les dents ou prendrais carrément la tangente au beau milieu des conversations qui me sont imposées.

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vendredi 17 février 2023

Quand le glas sonne 🔔

La semaine s’est écoulée avec une boule à l’estomac. Avant et encore bien après les funérailles. J’allais commencer ce papier par « Je n’aime pas les enterrements ». Mais sérieusement, il y a des gens qui aiment ?

Respecter ou pas les dernières volontés de quelqu’un quand celles-ci s’avèrent problématiques. Quand la résolution d’un problème crée des tracas parallèles. Petits arrangements avec les morts et les vivants... Éprouvant.

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lundi 9 janvier 2006

J'éponge donc je suis

Absorber comme l'éponge

Plus les années passent, plus je constate que je développe une certaine propension à l'empathie. Je n'ai jamais eu un coeur de pierre certes, mais il fallait quand même que les joies et peines d'autrui dépassent un certain seuil pour qu'une émotion extrême me gagne.
Je ne parle pas ici des bonheurs et tracas de "mes" proches auxquels j'ai toujours réagi. Ni de conséquences qui causeraient chez moi une réaction fugace telle qu'un éclat de rire ou un petit chagrin. Je pense ici aux émotions des inconnus que je croise, qui ont des répercussions significatives en affectant mon humeur durablement.
Certaines situations peuvent provoquer un large sourire que je vais arborer tout au long de la journée, quitte à passer pour une Joconde qui se serait fait tringler comme jamais. Et inversement, la vue de certaines scènes peuvent m'émouvoir au point de devoir aussi discrètement que possible essuyer des perles de rosée lacrymale au coin des yeux. Il y a aussi les visions de malheur qui me plongent dans un malaise avec la boule à l'estomac qui ne me quitte plus jusqu'au lendemain.

Une éponge!
Voilà ce que je suis devenu.

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