vendredi 22 avril 2005

Vive les marié(e)s et leurs enfants!

Droit au mariage et à l'adoption

J'avais décidé de me taire face à la décision de justice de la Cour d'Appel de Bordeaux annulant le mariage de Bègles mardi dernier. J'ai poussé mon quota de gueulante ce mois-ci et l'énervement est mauvais pour mon petit coeur. Et puis hier, les députés espagnols ont statué en faveur du mariage gay et de l'adoption.
Première réflexion : Ils me font bien marrer les deux trois abrutis qui pensent encore que la France est le moteur de l'Europe. Un bel exemple de notre complexe de supériorité puisque sur cette question nous sommes bien à la traîne derrière les Belges, les Hollandais et maintenant les Espagnols.
Mais bon, je m'abstiens de tout billet houleux sur le sujet.

C'est alors que je tombe sur ces quelques lignes lâchées (sans grande relecture à priori) sur le blog d'un jeune homo:
"L'adoption par des couples homos est autorisé par la loi en Espasgne => une belle connerie à mon goût. A croire que les législateurs espagnoles n'ont toukours pas pris conscience de la cruauté des enfant entre le prmiaire et le lycée. Je sais se que c'est que d'être la personne qui sort d "l'ordinnaire", de se faire chambrer aux long des années par ses camarades de classes, se que cela peut faire sur le psychique d'un enfant si celui-ci n'est pas assez fort mentalement. Ca va faire des ravages et ce sont les enfants qui vont faire les frais de la velléité revendicratrice de leurs parents."

Je me dis qu'après tout un petit billet ne sera pas superflu... Mais je vais rester calme.

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samedi 27 novembre 2004

Dancefloor des sens (épilogue)

Nous avons passé de belles vacances d'été avec Katy et Pierre. A la rentrée, notre relation a continué encore quelques mois avant que Pierre n'abandonne le LEA pour le droit. Peu à peu il s'est fait plus rare, pour disparaître de la circulation en décembre. Nous avions un équilibre à trois, et sans même en parler, nous savions qu'il ne deviendrait pas un duo. Nous sommes restés bons amis jusqu'à ce qu'elle ne s'en retourne en Allemagne après son DEUG.

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mercredi 24 novembre 2004

Dancefloor des sens 3/3

La première année de Fac commence sur les chapeaux de roues. En 1989, je suis inscrit en LEA d'Anglais-Allemand à l'université de Jussieu où je dois faire face à de nouvelles habitudes, et surtout de nouveaux visages. Les amis du lycée sont soit restés une année supplémentaire en terminale, soit dans des filières d'autres universités. Premiers cours dans un amphithéâtre. Je dois tendre l'oreille pour capter le cours de civilisation américaine. Autour de moi, ça griffonne en silence. Je suis perdu. Ça ne va pas être évident de se faire de nouveaux amis. Heureusement, tous les cours ne se font pas en amphi et ceux qui ont lieu dans des classes me sont plus familiers.

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lundi 22 novembre 2004

Dancefloor des sens 2/3

Le plus grand changement en arrivant au lycée est de voir Emmanuelle avec son nouveau copain qui la pelote aux interclasses.  Elle avait deux ans de plus que moi, et donc quand j'arrive en seconde, cela faisait déjà un an qu'elle était au lycée et s'était trouvée un mâle de son âge. Oh, rien de bien grave, rétrospectivement je constate ne pas avoir eu beaucoup de peine. Et puis j'avais rencontré Véronique lors d'un séjour linguistique en Angleterre.
La petite bande du collège a implosé, chacun dans une filière différente, voire même un lycée différent. Bien sûr, nous nous croisons entre deux cours, au café, ou à l'arrêt de bus, mais il faut bien l'avouer, nous nous sommes tous fait de nouveaux amis, et des liens, que nous pensions solides parce que nous avions grandi ensemble, se sont finalement bien effilochés. L'avenir me dira que ce n'est qu'un prélude avant la grande séparation des années fac.

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vendredi 19 novembre 2004

Dancefloor des sens 1/3

Aujourd'hui j'écoute le dernier CD de Jimmy Somerville. Home Again. Sa voix haut perchée sur un beat toujours aussi disco me donne envie de me trémousser. J'adore. Dès le second titre, des souvenirs d'un (très/trop) lointain passé reviennent à la surface me hanter.

J'ai bientôt quatorze ans. Dans le village où j'habite chez mes parents, un étang dans un parc offre aux jeunes une aire de détente où nous restons des heures à bavasser assis dans l'herbe. A l'ombre des saules les couples se forment et nous nous bécotons dans ce cadre idyllique sous l'œil bienveillant des cygnes.
A cette époque, je sors avec Emmanuelle. Elle est un peu sauvageonne, terriblement sensuelle et très convoitée par les autres gars du collège. Donc fatalement, je suis très fier d'avoir décroché la timbale et d'être son favori. Elle refuse que je l'appelle Manu, ça fait trop garçon me dit-elle. Et moi je la taquine avec cela. Un psy dirait que je l'appelais ainsi parce qu'inconsciemment j'aurai aimé qu'elle soit un garçon. Mais était-ce vraiment inconscient? Déjà à la piscine, j'avais remarqué que mon œil était intéressé par les détails anatomiques de mes petits camarades, pareil au gymnase où j'étais aussi à l'aise dans les vestiaires qu'un poisson dans l'eau. Ce penchant ne me préoccupait pas plus que cela. Très tôt j'avais eu des petits flirts avec des copines et pour tout le monde autour de moi c'était ainsi. Un garçon embrassait une fille, j'aimais ça et donc pas de quoi se traumatiser le cerveau avec des réponses à des questions que je ne me posais pas.

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lundi 8 novembre 2004

Mots Croisés de travers

Hier était diffusé sur France2 dans l'émission d'Arlette Chabot un débat pompeusement intitulé "Y a-t-il un pouvoir Gay?". En fait ce programme se proposait davantage de faire un état des lieux des dossiers homos en cours plus que de creuser la question du lobbying à proprement parler.

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