Cro cro mignonne la chaîne de Traou !
Malicieusement intitulée "Couettes et Houppettes", il suffit juste de ressortir de son album d'enfance quelques photos de soi à l'âge qu'on dit tendre...
J'avais connu l'Anse Tarare lors de mon premier séjour au siècle dernier (c'est fou ce que ça paraît loin dit comme ça), un petit coin de paradis reculé sur la route de la Pointe des Châteaux, loin des touristes de Sainte-Anne et Saint-François.
Tarare a une particularité: sa plage est la seule de Guadeloupe où le naturisme est toléré.
J'aime bien le naturisme. Pas besoin de réfléchir à quel maillot de bain porter. Slip ou boxer, aucun d'eux ne laissera sa marque sur ma peau.
J'aime un peu moins les naturistes qui viennent vous parler attributs aux vents. Mais j'arrive assez bien à faire abstraction de ces petits désagréments. Etre nu me donne l'impression d'être seul, comme à la maison.
Outre les joyeux naturistes, Tarare est aussi un lieu fréquenté par les pédays qui viennent ajouter un peu de piment dans ce cadre idyllique de décontraction absolue.
Il ne faut pas croire que je me suis contenté de faire la dorade sur les plages de Grande Terre. Ces vacances en Guadeloupe ont également été l'occasion de tester mon aptitude à la survie en milieu hostile.
Sur Basse-Terre, deux survivants ont échoué...
Journée de préparation:
- Les Chutes du Carbet
Tranquille. Ça monte gentiment. Une promenade pépère jusqu'aux célèbres chutes. Arrivés aux pieds de celle-ci, petit barbotage.
(Epreuve de confort ratée pour avoir traîné autour du Grand Etang: Nous sommes dimanche début en d'après-midi et tous les restos de Basse Terre sont fermés. Nous nous dirigeons vers la seconde étape avec juste un sandwich dans l'estomac)
- La Soufrière
Ça commence tout doucement. Et puis passé le premier plateau, les choses commencent à se gâter sur l'autre versant du volcan. Une averse vient détremper le sol et lustrer les rochers. Faut faire gaffe où on pose les pieds. Le dernier tronçon est plutôt raide et une délicieuse odeur de souffre vient chatouiller les narines. Mais une fois au sommet, la vue sur les cratères fumants vaut vraiment l'effort. La descente est tout aussi périlleuse (léger grain et roches glissantes) avec un brouillard intense pour corser le tout.
(Epreuve de confort réussie : les survivants peuvent profiter d'une baignade dans une source d'eau chaude)
Aujourd'hui c'est le grand jour.
Une des raisons qui a fait que j'ai repoussé mon voyage annuel à décembre était mon envie de faire du patin à glace dans le carré du Rockefeller Center.
Et bien c'est chose faite!
J'arrive de la 5ème avenue. L'allée centrale est bordée d'anges musiciens à trompettes et me mènent jusqu'au carré central. Je règle l'entrée et la location des patins, et c'est parti pour 90 minutes de bonheur.
Ma-gique! Et complètement irréel!
Impression que les buildings du Rockefeller Center tournent autour de moi...
Le beau patineur qui tourne depuis tout à l'heure devant moi n'y est absolument pour rien, mais une certaine raideur est venue confirmer ce trop-plein de joie! On a de ces réactions parfois...
Une semaine jour pour jour que ça confessionne et dancefloorise à fond dans mon appart. Et aujourd'hui direction un dealer de musique pour me procurer l'objet avec le cd, le livret et tout et tout. Alors oui, je n'ai pas l'effet de surprise qu'auront ceux qui ont préféré attendre plutôt que de le télécharger (illégalement) la semaine dernière mais qu'importe, je suis tout gay, heu, tout gai quand même.
Alors, la grande question qui bouleverse le microcosme madonnesque : mieux que Ray Of Light ou pas? Et bien, c'est trop tôt pour le dire. Je ne suis qu'à la 68ème écoute !
Si vous étiez un auteur gay ?
Maupin. Il a du se faire un max de blé avec ses Chroniques de San Francisco!
Si vous étiez un homme de télé gay ?
Celui, dont je tairai le nom et qui se tape un de mes ex... Comme ça, je pourrai le plaquer à mon tour et le faire souffrir!
Si vous étiez un acteur gay ?
Harvey Fierstein! Dans Torch Song Trilogy, il se tape quand même Matthew Broderick!
Si vous étiez un chanteur gay ?
Ricky Martin! Comment ça, il n'est pas gay! Ah bon?! Bon ben, Jimmy Sommerville...
Voilà un peu plus de 7 mois que j'écris sur ce blog. Ce billet est le 269ème.
J'y parle de pleins de choses, sans pour autant aller dans l'analyse profonde philosophique. Je laisse cela à ceux qui maîtrisent le domaine. J'y parle d'épisodes de ma (petite) vie, d'un peu de culture (ciné, zik, expo...), de politique et de la vie en société, de voyages (j'aimerais en avoir toujours plus à raconter...) et aussi d'homosexualité (parce que cela fait partie de mon identité) et occasionnellement de religionS (parce qu'elleS influent sur le quotidien de chacun - et donc par extension sur le mien).
Mon style est plutôt relâché. Je ne suis pas en quête d'un prix littéraire et j'écris comme je parlerai à un ami. Certains se tordent à trouver la belle phrase, pour d'autres les belles tournures viennent naturellement. Je préfère le naturel, et tant pis s'il n'y a pas de belles envolées prosaïques. Je laisse libre cours à ma pensée et mes doigts parcourir le clavier.En 269 billets, il m'est arrivé d'avoir de sérieux coups de gueule. Socio-politique entre autres. Il m'est arrivé d'avoir des positions pas toujours très politiquement correctes. Deux fois seulement, j'ai été confronté à des commentaires plutôt agressifs. Je constate qu'à chaque fois, ils étaient liés à des billets ayant une thématique religieuse.
A l'époque où j'habitais le 9èm, le bar restaurant d'Alfrédo était mon QG. J'y prenais mon p'tit-déj le matin avant d'aller bosser Boulevard Haussmann, puis Rue Scribe, parfois mon repas du midi, et de temps à autres un petit remontant le soir.
Alfrédo est devenu rapidement un pote. Même s'il est définitivement hétéro. Nobody's perfect! J'aime son humour de comptoir, parfois un peu lourd, souvent graveleux. Rien à voir avec un bar hype tendance marais. Du pur bar de quartier dans la tradition parisienne. Avec l'agent immobilier d'à côté qui vient prendre son demi, la caissière du supermarché d'en face son petit noir ou encore la secrétaire de la boite du dessus qui vient souffler un peu pour se détendre de son patron trop collant...