Profitons de ce voyage dans les Caraïbes pour reprendre cette série sur ma collection de figurines Funko et mettre en scène dans son milieu naturel Ursula, la méchante sorcière pieuvresque de la Petite Sirène.
Parfois, je sors d’une salle de cinéma avec une telle impression que mes réticences à bloguer des critiques de film s’envolent… La projection de The Substance est donc l’exception qui confirme la règle.
Le pitch : Elisabeth Sparkle à 50 ans n’est plus la Jane Fonda qui faisait rêver le producteur de son célèbre show d’aérobic. Il se met en quête de trouver sa remplaçante. Virée, elle se tourne vers un laboratoire secret qui lui propose d’essayer une injection miracle… Mais le miracle s’accompagne de quelques règles qu’il faut scrupuleusement respecter. Un peu comme pour les Gremlins…
L'autre jour, je parlais de ma collection de sables du monde. Et il se trouve que j'en fais une autre, peut-être un peu moins originale, celle des figurines Funko Pop. J'en entends déjà soupirer et eyeroller en gémissant « Dieu que c'est moche ce truc ». Aucun souci, je ne discute pas les goûts et couleurs de chacun. De mon côté, je trouve la démarche créative intéressante : à partir d'une même forme de visage basique, réussir en quelques détails physiques et vestimentaires à représenter une personnalité de la culture populaire. Les résultats sont plus ou moins réussis, il faut le reconnaitre, et tiennent souvent aux accessoires et poses. Est-ce que je m'efforce de fermer les yeux sur tout le versant objet inutile de la société de consommation. Oui. Absolument.
À ce jour, ma collection est plutôt modeste et se résume à 11 exemplaires. Je m'aperçois que je n'en ai jamais parlé sur ce blog. Alors pourquoi ne pas commencer avec la dernière en date, et pas la moindre, puisque cette semaine est enfin sortie la première Funko Pop dédiée à une star française : Mylène Farmer, immortalisée dans son costume de Libertine version Nevermore Tour, avec le fameux revolver.
Il est des films qui parfois me font aller au-delà de ma réticence à bloguer des critiques de cinéma. Et le cas échéant, vous pouvez vous dire qu’il s’est vraiment vraiment passé un truc… Femme est de ces films-là, de ces films qui vous collent à l’esprit pendant des jours après l’avoir vu.
Il y a quelques semaines de cela, avec #LesBonnesCopines, nous nous lamentions sur la pauvreté des scénarii des œuvres LGBT annoncées pour la saison 2024-2025, où l’offre se limite à des ressuçades de films déjà tournés des dizaines de fois, ou des bluettes assez banales et prévisibles. En somme, bien peu d’originalité et donc d’engouement pour la production Queer à venir. Un peu comme celle de ces dernières années en somme. Je ne sais même plus à quand remonte la dernière fois où j’ai ajouté un film dans mon panthéon cinématographique LGBT…
Femme n’est définitivement pas de ces films-là. Je n’avais pas encore vu la fin que je savais déjà que j’avais ENFIN une pépite sous les yeux. 👍
Vous ai-je déjà dit que je déteste le Stade de France ? Non ? Et bien voilà, je déteste le Stade de France. Du moins pour ce qui est des concerts, le reste je ne sais pas, je ne suis pas du genre à regarder du sport. Mais pour ce qui est des concerts, y a pas de doute : je déteste le Stade de France. L'endroit est démesuré et ne peut offrir qu'une qualité acoustique discutable. En concert, j'aime bien vibrer et ressentir la musique à l'intérieur de mon corps. Ça n'arrive jamais au Stade de France, où que l'on soit. Pour ce qui est des gros shows, je préfère mille fois des salles comme l'Accor Arena (Bercy pour les vieilles) ou même La Défense Arena. À chaque fois que je sors d'un concert au SdF, je me dis que c'est la dernière fois... Plus ja-mais !
Mais bon, pour Mylène, j'ai cédé à la tentation. Même si je ne suis plus le fan inconditionnel que j'ai pu être, elle reste l'artiste française dont j'ai suivi la carrière depuis le premier album en 1986 et la grande Papesse de la communauté LGBT.
Et puis mis à part le concert Timeless de 2013, je les ai tous vus. Je n'avais pas envie de faire une nouvelle exception.
Est-ce que je suis fan de Janet ? Oui. Indiscutablement amoureux depuis le 14 octobre 1990 où en cette même salle qui s'appelait alors Bercy, je l'avais applaudie pour la première fois sur son Rhythm Nation World Tour. Il y eut ensuite le World Tour de 1995 suivi du Velvet Rope Tour en 1998.
Est-ce que j'ai croisé les doigts depuis l'achat de la place de concert ? Oui. Après l'annulation des dates parisiennes du All for You Tour 2001 (because attentat du 11 septembre) et du Unbreakable Tour 2016 (because Janet enceinte), je redoutais l'effet jamais-deux-sans-trois. Surtout quand j'ai appris le décès de Tito Jackson, son frère, le 15 septembre dernier...
Ce n'est qu'une fois dans la salle que j'ai réussi à me dire « okay, ce soir, c'est les retrouvailles ! Together again, baby ! »
Wyclef Jean a bien chauffé la salle avec des titres emblématiques dans son set d'ouverture. 20h45 le rideau se lève et c'est parti pour 1h45 de folie ! 🤪
Il y a bien longtemps que j’ai arrêté de bloguer des critiques de films/séries/romans/musiques. En plus de trouver la chose inutile, le côté péremptoire de l’exercice où l’auteur pense détenir une vérité absolue me dérange dès lors qu’il s’agit d’observer un objet culturel. Il ne peut y avoir que l’expression subjective d’un ressenti, alors pourquoi vouloir en faire quelque chose d’universel qui recevrait l’approbation d’autrui ? 🤔
Bref. Ceci étant dit, je vais faire une exception. Parce que j’ai vu Fellow Travelers dimanche dernier et que je ne m’attendais pas à le bingewatcher en une après-midi/soirée. Parce que son contenu m’a ému comme je ne l’ai pas été devant une histoire lgbt depuis un bon moment. Parce que cette série est fondamentale en ce qui concerne notre histoire commune à tou⸱te⸱s. Parce que je la range immédiatement dans le panthéon lgbt de ma médiathèque aux côtés de titres comme Torch Song Trilogy, The Normal Heart, Harvey Milk, Queer as Folk, Philadelphia, Pose, Angels in America, Bound, It's a Sin ou encore When We Rise et 120 Battements par Minute (liste non exhaustive…). Le minimum syndical des trucs que tu dois avoir vu au moins une fois si tu ne veux pas perdre des points sur ta carte de pédé…
Essayons donc de rester un minimum factuel.
Fellow Travelers est une mini-série US de 8 épisodes d’une heure, scénarisée par Ron Nyswaner (oscar pour le scénario de Philadelphia) et inspirée du roman éponyme de Thomas Mallon. Sa première diffusion a eu lieu entre octobre et décembre 2023 sur Showtime et Paramount+. En France, elle est actuellement disponible sur Canal+ ou Prime Vidéo via le pass Paramount+.
Fellow Travelers retrace la love story de Hawk (Matt Bomer) et Tim (Jonathan Bailey) depuis les années 1950 jusqu’à la fin des années 1980. Leurs chemins se croisent pour la première fois en pleine période McCarthy (qui en plus de la chasse aux sorcières contre les communistes organisait en parallèle la Lavender Scare/Peur Lavande, une violente répression contre les homosexuels) pour se séparer 30 ans plus tard avec les années Sida… Et entre deux ? Les hauts et les bas de la vie… et de l’Histoire. Et si les personnages de Hawk et Tim sont complètement fictifs, les faits du contexte historique, eux, sont bien réels.
Les lumières de Bercy s'éteignent. Je vais pouvoir sortir l'appareil photo de sa cachette secrète. C'est con, mais j'ai toujours peur de me le faire confisquer à l'entrée. Sauf que là, j'ai même pas été fouillé par la sécurité.
A priori Bob Sinclar n'était pas dans son assiette. Il devait assurer la première partie, mais non. Nada, on passe directement au plat de résistance.
Je suis en plein centre de Bercy. Il y a bien longtemps que je n'avais pas pris de place dans la fosse. La dernière fois doit remonter au Blond Ambition Tour de 90. Quelque chose me disait que s'il y avait un concert où il fallait être au cœur de l'action, c'était bien celui-là. Comme ma petite voix avait raison! Sur les notes de Future Lovers, une méga boule à facettes descend du ciel de Bercy pour venir s'ouvrir à dix mètres devant moi. Waou! Impressionnant! C'est parti pour deux heures de folie d'un show en 4 actes orchestré au millimètre, quitte à laisser peu de place à l'émotion et à la spontanéité.
Une semaine jour pour jour que ça confessionne et dancefloorise à fond dans mon appart. Et aujourd'hui direction un dealer de musique pour me procurer l'objet avec le cd, le livret et tout et tout. Alors oui, je n'ai pas l'effet de surprise qu'auront ceux qui ont préféré attendre plutôt que de le télécharger (illégalement) la semaine dernière mais qu'importe, je suis tout gay, heu, tout gai quand même.
Alors, la grande question qui bouleverse le microcosme madonnesque : mieux que Ray Of Light ou pas? Et bien, c'est trop tôt pour le dire. Je ne suis qu'à la 68ème écoute !