lundi 9 avril 2007

Margot et la politique

La petite a des goûts qui varient. Alors que pour moi, c'est invariable, le steak sera toujours saignant dans mon assiette, pour elle, cela dépend aussi de l'accompagnement. Je vais lui demander quelle cuisson elle désire, elle me demandera ce qu'il y a pour aller avec. Je lui dirai des haricots blancs, elle me répondra "à point".
"- Margot ! Ta viande ? Tu la veux comment ?"
Pas de réponse.
"- Margot ?"
Toujours rien.
J'éteins la plaque et quitte la cuisine.

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dimanche 25 juin 2006

Margot à la Gaypride

" J'ai un Papa sérieux et un autre un peu foufou. J'aime bien quand ils sont tous les deux à la maison. Mais quand PapaJièm part le week-end, je sais que PapaOrpheus va me consoler. Il trouve toujours des bêtises pour me faire rire.
Hier, il a ouvert mon placard et m'a dit que je pouvais m'habiller comme je voulais parce qu'on allait à la marche des homos. Il m'a même acheté du maquillage mais je ne veux pas en mettre. Ce n'est pas de mon âge. PapaOrpheus était déçu alors pour lui faire plaisir, je me suis habillée tout en bleu. Je sais qu'il aime le bleu.
On a pris le métro avec TataDrinou et Killian. Pfff, j'aime pas quand Killian il est là. Papa m'oublie et il joue avec lui. Papa il a poussé un peu vite la poussette de Killian et il a pleuré. Papa était triste, mais pas moi, parce que comme Kikou boudait, Papa est revenu vers moi. Je veux pas de petit frère!

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mercredi 19 avril 2006

Recrutement du Lobby

"T'as pas peur, on m'a dit qu'c'est là-dedans qu'ils recrutent!"
Là, j'ai tiqué et failli m'étouffer avec mon café. Je me retourne, juste histoire de voir la tête qu'elle a. Et s'il me vient une bonne petite répartie, ce n'est pas plus mal.
Mais revenons un peu en arrière...

Comme dirait l'autre "j'étais tout seul, j'étais peinard" assis à une table, le regard alternant entre la lecture d'un magazine ciné et la pendule pour surveiller l'heure de ma séance.
Derrière moi, une fille en pleine discussion avec un mec qui n'est visiblement pas le sien puisqu'elle le saoule avec son célibat. Il se contente de ponctuer la complainte féminine de "ah ouais", "naaan", "ah, d'accord"... Ambiance "C'est cela oui" jusqu'à ce qu'elle s'en rende compte et lui dise qu'il a l'air absent.

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mardi 4 avril 2006

Margot et la Grande Question

Dans le canapé, j'ai les yeux rivés sur le poste de télé. Dans ce "Procès de Bobigny" qui relate la première victoire dans la lutte pour l'avortement, le monologue de Sandrine Bonnaire devant ses juges m'a déjà resserré la gorge. Un téléfilm de qualité comme on aimerait en voir plus souvent. J'ai du mal à croire que tout ceci date d'il y a à peine plus de trente ans. Et dire qu'il y en a encore aujourd'hui qui remettent en cause ce droit... Anouk Grinberg, magnifique dans le rôle de la vénérable Gisèle Halimi me touche au plus haut point. Quelle femme! Et quelle actrice! Mais pourquoi tourne-t-elle si peu?

/o\ [mode imagination on]

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vendredi 8 juillet 2005

Homonormalisation

Imaginons un peu ce que serait le monde s'il n'était pas hétéronormé, si tout n'était pas établi, conçu, fait et dirigé par et pour des individus ayant une attirance pour le sexe opposé.

Il faut déjà définir les hétérosexuels. D'abord honteux et coupables, ils seraient appelés les "sexuellement discordants". Puis, les mentalités évoluant peu à peu, ils finiraient au fil des siècles par être finalement tolérés. Les hommes vulvophiles et femmes phalluvores (insultes toujours très prisées malgré l'évolution des moeurs) devraient se contenter d'être tolérés à défaut d'être acceptés.
Car là est toute la nuance. On tolère ce qu'on n'accepte pas. On accepte en donnant les mêmes droits. On tolère en reconnaissant l'existence mais en refusant de considérer l'autre d'égal à égal.
Les hétérosexuels pourraient-ils accepter d'être seulement tolérés?

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lundi 20 juin 2005

De l'utilité des Gayprides

Comme chaque année à l'approche des Gayprides, j'entends ici et là, des homos dire qu'ils n'assisteront pas à l'événement parce qu'ils n'aiment pas l'image de l'homosexualité que donne cette marche dans les médias. La gaypride nuirait ainsi à la lutte contre l'homophobie, à l'avancée de nos droits et j'en passe...Commençons d'abord par un bref rappel historique. C'est quoi une Gaypride?
Tout a commencé le 27 juin 1969 à New York City. A cette époque, la ville n'est pas aussi gay-friendly qu'aujourd'hui et les contrôles d'identité dans les bars et lieux pédés sont coutumiers. Suite à une descente de police au Stonewall (bar maintenant mythique de Greenwich Village), les clients se rebellent et déclenchent une révolte qui durera cinq jours et nuits. La police est contrainte de faire appel aux brigades anti-émeutes pour faire face aux centaines de gays, lesbiennes et trans qui protestent contre les abus de cette discrimination basée sur l'orientation sexuelle.

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Interview Pink Portrait

PinkStyle

Si vous étiez un auteur gay ?
Maupin. Il a du se faire un max de blé avec ses Chroniques de San Francisco!

Si vous étiez un homme de télé gay ?
Celui, dont je tairai le nom et qui se tape un de mes ex... Comme ça, je pourrai le plaquer à mon tour et le faire souffrir!

Si vous étiez un acteur gay ?
Harvey Fierstein! Dans Torch Song Trilogy, il se tape quand même Matthew Broderick!

Si vous étiez un chanteur gay ?
Ricky Martin! Comment ça, il n'est pas gay! Ah bon?! Bon ben, Jimmy Sommerville...

 

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vendredi 22 avril 2005

Vive les marié(e)s et leurs enfants!

Droit au mariage et à l'adoption

J'avais décidé de me taire face à la décision de justice de la Cour d'Appel de Bordeaux annulant le mariage de Bègles mardi dernier. J'ai poussé mon quota de gueulante ce mois-ci et l'énervement est mauvais pour mon petit coeur. Et puis hier, les députés espagnols ont statué en faveur du mariage gay et de l'adoption.
Première réflexion : Ils me font bien marrer les deux trois abrutis qui pensent encore que la France est le moteur de l'Europe. Un bel exemple de notre complexe de supériorité puisque sur cette question nous sommes bien à la traîne derrière les Belges, les Hollandais et maintenant les Espagnols.
Mais bon, je m'abstiens de tout billet houleux sur le sujet.

C'est alors que je tombe sur ces quelques lignes lâchées (sans grande relecture à priori) sur le blog d'un jeune homo:
"L'adoption par des couples homos est autorisé par la loi en Espasgne => une belle connerie à mon goût. A croire que les législateurs espagnoles n'ont toukours pas pris conscience de la cruauté des enfant entre le prmiaire et le lycée. Je sais se que c'est que d'être la personne qui sort d "l'ordinnaire", de se faire chambrer aux long des années par ses camarades de classes, se que cela peut faire sur le psychique d'un enfant si celui-ci n'est pas assez fort mentalement. Ca va faire des ravages et ce sont les enfants qui vont faire les frais de la velléité revendicratrice de leurs parents."

Je me dis qu'après tout un petit billet ne sera pas superflu... Mais je vais rester calme.

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jeudi 17 février 2005

Faut-il revoir son ex ?

L'autre soir mon homme avait prévu de revoir son ex. Cela n'aurait même pas atteint les nébuleuses de mon cerveau si trois jours plus tôt, ils n'avaient passé l'après-midi ensemble. Habilement je glisse une petite plaisanterie, histoire de lancer la conversation. Il me rassure alors en me rappelant (comme si cela était nécessaire) que son ex est de sexe féminin et que par conséquent, elle ne peut de toute façon satisfaire à tous ses désirs. Et toc ! Il en profite pour me couvrir de baisers afin de me rassurer. Tous les prétextes sont bons ! Et comme j'aime, autant en profiter.

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mercredi 9 février 2005

Faut-il coucher le 1er soir ?

La question s'est posée à moi l'autre jour quand Pierre est arrivé à la terrasse du bar les yeux cernés. Avec la bienveillance (à prononcer : curiosité) qui me caractérise, je lui demandais ce qu'il avait fait pour avoir une mine si marquée.
"- J'avais un premier rendez-vous et... voilà...".
Heureux pour lui, je m'empressais de lui demander des détails. C'est alors qu'il me répondit qu'ils avaient juste dîné ensemble avant que chacun ne regagne son chez-lui. Il ajoutait alors avec un clin d'œil : "Je ne couche pas le premier soir, moi !". C'est surtout le "moi" qui m'a interpellé dans ses propos. Il sous-entendait "contrairement à toi, traînée!". Bien sûr, cela était sorti sur le ton de l'humour, même s'il est vrai que j'avais plusieurs fois narré à Pierre mes One Night Stands...
 

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