jeudi 17 février 2005

Faut-il revoir son ex ?

L'autre soir mon homme avait prévu de revoir son ex. Cela n'aurait même pas atteint les nébuleuses de mon cerveau si trois jours plus tôt, ils n'avaient passé l'après-midi ensemble. Habilement je glisse une petite plaisanterie, histoire de lancer la conversation. Il me rassure alors en me rappelant (comme si cela était nécessaire) que son ex est de sexe féminin et que par conséquent, elle ne peut de toute façon satisfaire à tous ses désirs. Et toc ! Il en profite pour me couvrir de baisers afin de me rassurer. Tous les prétextes sont bons ! Et comme j'aime, autant en profiter.

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mercredi 9 février 2005

Faut-il coucher le 1er soir ?

La question s'est posée à moi l'autre jour quand Pierre est arrivé à la terrasse du bar les yeux cernés. Avec la bienveillance (à prononcer : curiosité) qui me caractérise, je lui demandais ce qu'il avait fait pour avoir une mine si marquée.
"- J'avais un premier rendez-vous et... voilà...".
Heureux pour lui, je m'empressais de lui demander des détails. C'est alors qu'il me répondit qu'ils avaient juste dîné ensemble avant que chacun ne regagne son chez-lui. Il ajoutait alors avec un clin d'œil : "Je ne couche pas le premier soir, moi !". C'est surtout le "moi" qui m'a interpellé dans ses propos. Il sous-entendait "contrairement à toi, traînée!". Bien sûr, cela était sorti sur le ton de l'humour, même s'il est vrai que j'avais plusieurs fois narré à Pierre mes One Night Stands...
 

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mardi 1 février 2005

Songe infidèle / L'Autre

Cette nuit, j'ai rêvé de Stéphane.
Enfin, je crois qu'il s'appelait Stéphane.
On ne sait jamais comment s'appellent réellement les hommes mariés. Cela remonte à un peu plus de six ans. Je l'avais rencontré à l'Amnésia. Après quelques verres, je l'emmenais chez moi. Nous nous sommes rapidement trouvés sous les draps. Confession post-coïtale, j'apprenais qu'il n'était pas célibataire. Je notais ça dans un coin de ma tête. "Attention, ne pas tomber amoureux, ce garçon n'est pas libre".

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vendredi 21 janvier 2005

Holding out for a hero

Hier. Trente minutes à tuer avant la séance de ciné. Le temps de prendre un Café-Mocha-Canelle au Starbucks. Je m'installe dans un canapé et commence à bouquiner le guide touristique que je viens d'acheter sur Prague. Oui se dit 'Ano' et Non 'ne'. Deux jeunes garçons s'installent à la table à côté, et je sais, ce n'est pas bien d'écouter les conversations d'autrui, mais je n'ai pas trop eu le choix. Ils parlaient vraiment fort.

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samedi 27 novembre 2004

Dancefloor des sens (épilogue)

Nous avons passé de belles vacances d'été avec Katy et Pierre. A la rentrée, notre relation a continué encore quelques mois avant que Pierre n'abandonne le LEA pour le droit. Peu à peu il s'est fait plus rare, pour disparaître de la circulation en décembre. Nous avions un équilibre à trois, et sans même en parler, nous savions qu'il ne deviendrait pas un duo. Nous sommes restés bons amis jusqu'à ce qu'elle ne s'en retourne en Allemagne après son DEUG.

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mercredi 24 novembre 2004

Dancefloor des sens 3/3

La première année de Fac commence sur les chapeaux de roues. En 1989, je suis inscrit en LEA d'Anglais-Allemand à l'université de Jussieu où je dois faire face à de nouvelles habitudes, et surtout de nouveaux visages. Les amis du lycée sont soit restés une année supplémentaire en terminale, soit dans des filières d'autres universités. Premiers cours dans un amphithéâtre. Je dois tendre l'oreille pour capter le cours de civilisation américaine. Autour de moi, ça griffonne en silence. Je suis perdu. Ça ne va pas être évident de se faire de nouveaux amis. Heureusement, tous les cours ne se font pas en amphi et ceux qui ont lieu dans des classes me sont plus familiers.

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lundi 22 novembre 2004

Dancefloor des sens 2/3

Le plus grand changement en arrivant au lycée est de voir Emmanuelle avec son nouveau copain qui la pelote aux interclasses.  Elle avait deux ans de plus que moi, et donc quand j'arrive en seconde, cela faisait déjà un an qu'elle était au lycée et s'était trouvée un mâle de son âge. Oh, rien de bien grave, rétrospectivement je constate ne pas avoir eu beaucoup de peine. Et puis j'avais rencontré Véronique lors d'un séjour linguistique en Angleterre.
La petite bande du collège a implosé, chacun dans une filière différente, voire même un lycée différent. Bien sûr, nous nous croisons entre deux cours, au café, ou à l'arrêt de bus, mais il faut bien l'avouer, nous nous sommes tous fait de nouveaux amis, et des liens, que nous pensions solides parce que nous avions grandi ensemble, se sont finalement bien effilochés. L'avenir me dira que ce n'est qu'un prélude avant la grande séparation des années fac.

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vendredi 19 novembre 2004

Dancefloor des sens 1/3

Aujourd'hui j'écoute le dernier CD de Jimmy Somerville. Home Again. Sa voix haut perchée sur un beat toujours aussi disco me donne envie de me trémousser. J'adore. Dès le second titre, des souvenirs d'un (très/trop) lointain passé reviennent à la surface me hanter.

J'ai bientôt quatorze ans. Dans le village où j'habite chez mes parents, un étang dans un parc offre aux jeunes une aire de détente où nous restons des heures à bavasser assis dans l'herbe. A l'ombre des saules les couples se forment et nous nous bécotons dans ce cadre idyllique sous l'œil bienveillant des cygnes.
A cette époque, je sors avec Emmanuelle. Elle est un peu sauvageonne, terriblement sensuelle et très convoitée par les autres gars du collège. Donc fatalement, je suis très fier d'avoir décroché la timbale et d'être son favori. Elle refuse que je l'appelle Manu, ça fait trop garçon me dit-elle. Et moi je la taquine avec cela. Un psy dirait que je l'appelais ainsi parce qu'inconsciemment j'aurai aimé qu'elle soit un garçon. Mais était-ce vraiment inconscient? Déjà à la piscine, j'avais remarqué que mon œil était intéressé par les détails anatomiques de mes petits camarades, pareil au gymnase où j'étais aussi à l'aise dans les vestiaires qu'un poisson dans l'eau. Ce penchant ne me préoccupait pas plus que cela. Très tôt j'avais eu des petits flirts avec des copines et pour tout le monde autour de moi c'était ainsi. Un garçon embrassait une fille, j'aimais ça et donc pas de quoi se traumatiser le cerveau avec des réponses à des questions que je ne me posais pas.

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vendredi 24 septembre 2004

Semi-decade of Love

5 ans aujourd’hui.
Pour moi c’est un record!

Tout pleins de robisoux mon pitichou d'amour.
Je re-signe pour cinq ans sans problème!

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